mardi 4 octobre 2011

Duchesneau 1, Lafrenière 0 | Brigitte Breton | Éditoriaux

Très bon éditorial sur le rapport Duchesneau et les lacunes de communicateur du chef de l'UPAC.

Duchesneau 1, Lafrenière 0 | Brigitte Breton | Éditoriaux

1 commentaire:

Joseph Tiernot Menye a dit…

Je me souviens quand j'étais tout petit, on me disait toujours qu'il faut se rapprocher des policiers, ne pas avoir peur d'eux, mais développer un climat de confiance avec eux, car ils sont des gens honnêtes, pleins de bon sens et toujours au service du peuple. Un policier ne peut donc en aucun cas voir quelqu'un rouler les citoyens dans la farine sur leur propre droit, sans qu’il n’intervienne pour y mettre de l'ordre. J'ai grandi avec un grand respect pour ce corps professionnel parce que pour moi, il incarnait une probité morale et un sens de l'intérêt public. Malheureusement cette vision des choses commence à s'assombrir un tout petit peu, surtout au regard des derniers évènements qui ont ponctué l'actualité dans notre province, au sujet de la corruption, collusion dans le domaine de la construction. Après des investigations dans cette sphère d’activité, il a été démontré que les méthodes et les activités qui y avaient cours étaient plutôt de nature à flouer le contribuable québécois et lui faire perdre de l'argent au grand profit de certains (..) Dès lors, deux policiers vont marquer leur passage dans ce dossier. Le premier sera engagé afin de passer au peigne fin et ce sans complaisance, toutes les activités liées au domaine de la construction, dans le but final d'en dresser un rapport édifiant. Cette tache a été accomplie avec plusieurs recommandations à la clé, sans toutefois écarter la tenue d'une commission d'enquête publique dans le monde de la construction, même sous certaines conditions. C'est d'ailleurs ce que plusieurs observateurs avertis ainsi que le public, avaient déjà souhaité afin que lumière soit faite. Le policier avait donc bien fait son travail!!!!!!!! Il avait vu clair. Cependant, quelques jours après, un deuxième policier est apparu. Lui, c’est le grand patron de l'organe chargé de traquer tous les corrompus et corrupteurs de chez nous. Malgré sa clairvoyance et son engagement pour la cause, il n'a pas cru nécessaire de proposer la tenue d'une commission d'enquête publique sur la construction. Raison avancée : elle nuirait à une bonne enquête policière et donc, n'a pas lieu d'être pour le moment. Mais la question est de savoir si une enquête policière ne rendrait pas morts de rire tous ces bandits à colle blanc. Face à ces positions, il me semble qu'un des deux policiers ait agit selon une éthique personnelle découlant d'une identité morale qu'il a pu se construire à travers des valeurs pour lesquelles, il ne transigerait sous aucun prétexte. Toutefois, parce que le jugement éthique est aussi parfois influencé par le contexte, il est possible que malgré le sentiment intérieur, les puissances extérieures aient amené le second policier à ne pas dire ce qu'il pense, mais plutôt ce que les autres veulent qu'il dise.

Qu'en pensez-vous ?