lundi 17 octobre 2011

L'alcool au volant

Ce matin, je regardais le journal et je suis tombée sur un article qui parlait d'un homme ayant conduit son automobile en faculté affaiblie. Ce n'est pas tout. La voiture de l'homme avait une roue manquante. L'article raconte également qu'il a poursuivi sa route, même si les policiers lui faisaient signe d'arrêter.

Cet article m'a fâchée. J'ai encore de la difficulté à comprendre les citoyens qui agissent de la sorte. Avec toutes les publicités qui ont été faites sur le sujet et avec toutes les conséquences que les conduites dangereuses ont entrainées, il est inconcevable d'adopter ce comportement surtout que l'homme conduisait une voiture endommagée.

J'espère que celui-ci sera puni sévèrement, car ce comportement aurait pu avoir de graves conséquences, comme entrainer la mort de gens innocents. De plus, l'individu a refusé de collaborer et selon moi cela ajoute de la gravité à la situation. Aucune raison ne pourrait pardonner ce geste, peu importe les valeurs de l’individu.

Dans l'avenir, il serait même pertinent de sévir encore plus rudement les gens qui conduisent en faculté affaiblie. Comme il a été dit dans une publicité l'alcool au volant, c'est criminel et rien de moins.



http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201110/17/01-4457975-ivre-au-volant-dune-auto-a-trois-roues.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS4

1 commentaire:

Cynthia Fontaine a dit…

Il est absolument certain que cet individu n’a pas agi suite à une rigoureuse méditation éthique. Par surcroît, je ne crois pas qu’il ait agi après quelque réflexion que ce soit. La conduite en état d’ébriété est de loin l’un des comportements qui tiennent le moins compte des autres personnes qui partagent la route. La seule pensée qui motive quelqu’un à prendre le volant en état d’ivresse est : Je n’aurai pas d’accident, « moi » !

Cependant, il est possible de comprendre pourquoi cet individu a agi de la sorte. L’article journalistique ne traite pas de ce qui s’est passé avant que la personne ne prenne le volant. Mais n’oublions pas que cette personne possède une histoire. Il existe un contexte qui pourrait expliquer le manque de jugement de cette personne. Pour conduire aussi une voiture qui n’a que trois roues, il faut vraiment avoir le raisonnement extrêmement altéré.

Je suis bien d’accord que la raison du comportement de l’individu ne doit pas pardonner ce dernier. Par contre, elle gagnerait à être connue dans une perspective de prévention sociale.

Maintenant, devrait-il y avoir des peines plus sévères à l’intention des gens qui agissent de la sorte ? Selon moi, c’est s’attaquer au symptôme plutôt qu’au problème. La criminologie rappelle que même à l’époque où des sentences telles que l’écartèlement et la pendaison publiques étaient monnaie courante, il y a toujours eu des transgresseurs des lois.

L’éthique nous amène à nous demander quelle solution profitera au plus grand nombre de personnes. Il faudra ensuite se demander au nom de quoi elle sera choisie plus que tout autre.