L’entraîneur-chef des Saints de la
Nouvelle-Orléans, Sean Payton, vient d’être suspendu pour un an par la National Footbal League (NFL). Il
participait à un programme de « primes aux blessures ».
« Selon une enquête dont la NFL avait
annoncé les résultats le 2 mars, les Saints avaient mis sur pied un système en
vertu duquel les joueurs défensifs recevaient une prime de 1500 $ lorsqu'ils
mettaient K.-O. un adversaire et de 1000 $ lorsque celui-ci quittait le terrain
sur une civière. » (La Presse, 2010 : en ligne)
Il n’est pas particulièrement moral
d’encourager des hommes à en blesser d’autres. De le faire dans le but de
gagner des matchs, encore moins. De récompenser monétairement les joueurs qui
blessent les autres, non plus.
On ne sait pas – pas encore, du moins – ce
qui se passait dans les coulisses. On ne connaît pas les réelles motivations de
ceux qui ont orchestré ce programme. Toutefois, clairement, peu de
questionnements éthiques ont été posés. Du côté de la NFL, au contraire, cette enquête montre l'importance, pour elle, des comportements éthiques dans le football.
Les joueurs, eux, auraient pu refuser de
blesser leurs adversaires. En fait, il en aurait même été de leur devoir.
Combien de joueurs ont été blessés ainsi ? Combien, parmi eux, auront des
séquelles permanentes ?
Je ne suis pas une fan de football. Je
ne crois pas que l’on ait besoin de l’être pour être scandalisé par de telles pratiques.
La Presse. 2012. « Primes aux blessures :
Sean Payton suspendu un an ». In Cyberpresse.
En ligne. 21 mars. http://www.cyberpresse.ca/sports/football/201203/21/01-4507843-primes-aux-blessures-sean-payton-suspendu-un-an.php.
Consulté le 21 mars 2012.
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