vendredi 23 mars 2012

Mourir dans la dignité


Au lendemain de la remise de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, un dilemme éthique, peu nouveau refait surface. Devrait-on accorder oui ou non le droit à une personne en souffrance physique ou mentale et qui ne peut être soulagée par la prise de médicament, le droit d’avoir un suicide assisté?

La question n’est certes pas nouvelle considérant que ce sujet revient d’année en année. Cependant, considérant la remise du document à l’Assemblée nationale, j’ose croire que notre pays commence à réfléchir davantage à cette possibilité.

À titre d’exemple, une personne qui nous est chère est malade et va mourir d’ici maximum 1 an. Si cette personne fait la demande de ne plus souffrir puisque ses médicaments n’enlèvent pas de toutes les douleurs qu’elle subit, comment doit-on agir? Bien entendu, puisque cette personne est importante à nos yeux, nous souhaitons l’aider dans sa douleur malgré le fait que la situation va nous en apporter.

En ce sens, bien que la question soit épineuse, qu’elles sont les limites du suicide assisté? Devrions-nous permettre à une personne de mettre fin à ses jours malgré le fait qu’il lui en reste plusieurs à vivre? Nous voilà donc confrontés à un dilemme éthique. Bien que la personne consent à mettre fin à ses jours comment devrions-nous réagir?

Comme mentionnée plus haut, cette situation représente un dilemme éthique. Donc, il ne peut y avoir de bonne réponse. Par contre, de mon point de vue personnel, si une personne désire mourir parce qu’elle souffre et qu’elle ne peut être soulagée, nous devrions pouvoir lui permettre cet acte.

Il ne faut jamais oublier qu’un suicide peut être réalisé seul, mais pas nécessairement correctement avec le support de nos proches. Pourquoi ne pas facilité une chose qui est déjà dur de réalisation?

Référence :

Aucun commentaire: