jeudi 31 mars 2011

Dérives sur Twitter



Les réseaux sociaux offrent un lieu de communication pouvant connecter l'individu avec le monde. D'un côté, le modèle Facebook nécessite une acceptation mutuelle des parties afin de pouvoir communiquer autrement que par message privé. Chez Twitter c'est différent. Un simple clic permet de suivre et d'interagir avec n'importe qui, ou presque.

Je n'ai pas aimé Tout le monde en parle cette semaine? Rien n'est plus simple qu'envoyer mes doléances à @guyalepage. Je souhaite discuter hockey, je me tourne vers @DenisCoderre. En théorie, voire en pratique, c'est bien beau tout ça.

Mais quand ça dérape ? Quel est le rôle des gestionnaires de ces réseaux quand des usagers s'écartent du "droit chemin" ? Et celui des autres utilisateurs ? Est-ce que la police peut (doit?) intervenir ?

Les derniers jours nous ont appris que oui. Jean-François Champagne, @jeffsabres, s'est fait arrêter pour avoir proféré insultes et menaces auprès de plusieurs personnalités publiques. Certains plaident que sa liberté est brimée. D'autres affirment que c'est une bonne nouvelle et que l'action rapide des policiers a permis d'éviter un autre drame à la Kimveer Gill.

Qu'est-ce que vous en pensez ?


Un résumé de l'affaire sur cyberpresse.

Et un aperçu, très léger, du personnage :

2 commentaires:

Unknown a dit…

Depuis l'arrivée d'Internet, peu de barrières ont été érigées pour baliser les pratiques des internautes. Le Web était, jusqu’à tout récemment, un monde parallèle où tout le monde pouvait dire à peu près n’importe quoi sur n’importe quel sujet. L’arrestation de @jeffsabres est sans aucun doute un signe que le Web est maintenant davantage contrôlé par les autorités. La société ne fait plus la différence entre ce qui se passe sur le Web et ce qui se passe dans les relations interpersonnelles en temps réel. Lorsque quelqu’un dit quelque chose sur Twitter, c’est comme s’il parlait dans un porte-voix et que tout était enregistré.
Je ne crois pas que la liberté de @jeffsabres a été brimée, car la liberté de quelqu’un s’arrête là où elle brime celle d’autrui. En 2011, un grand nombre de gens en ont encore beaucoup à apprendre sur la façon de se comporter sur le Web.

Unknown a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec Anne-Marie.

Les règles érigés sont valables pour le monde virtuel. Surtout en considérant que les impacts de ce qui se passe sur le Web peuvent prendre beaucoup plus d'ampleur.