D’un côté, dans un article paru dans l’hebdomadaire
« les affaires », Danielle Henkel souligne que les femmes prennent de plus en
plus de place dans le monde des affaires (2014: 17). De plus, elle joute qu’elles sont
plus nombreuses à démontrer leur motivation à occuper des hauts postes de
direction.
D’un autre côté, le fait de côtoyer une
majorité de femmes au cours de mon programme universitaire m’a ouvert les yeux
sur les traits distinctifs entre les femmes et les hommes qui, aujourd’hui,
contribuent à expliquer pour quelle raison les femmes occupent en plus faible
proportion des postes de direction.
En effet, ma formation universitaire m’a
amenée à rencontrer des femmes extraordinaires aux ambitions parfois pleinement
assumées, mais plus souvent refoulées par un récurrent manque de confiance. La
peur de déranger, de déplaire ou de se tromper, est au cœur des inhibiteurs de
ces jeunes femmes au talent extraordinaire.
Pour ma part, j’ai été forcée de prendre
conscience de mes forces et de mes faiblesses en tant que femme. Celui qui m’a
apparu le plus saillant est l’émotivité. Ce trait de personnalité que les
hommes ont appris à gérer, mais qui nous rend tellement vulnérables, nous les
femmes, est sans doute l’une des explications pour lesquelles les rapports
conflictuels ou la négociation peut en ébranler plusieurs. Cela est dommage,
car ces moments sont de ceux qui sont les plus formateurs et les plus
déterminants pour atteindre nos plus intimes ambitions.
Lee-Gosselin, Hélène et Hawo Ann. 2012. «Où sont les femmes dans la direction des organisations?». Chaire Claire-Bonenfant Femmes Savoirs et Sociétés Université Laval: Québec. En ligne. http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/claire_bon/fichiers/f_doc_synthese_femmes.pdf. Consulté le 6 avril 2014.
Daniele Henkel. «Femme de carrière ou carrière de femme?». Les affaires. 8 mars 2014. page 17.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire