Je suis devant une page blanche. Je dois écrire un article
pour un blogue et rien ne me vient en tête. Pourquoi ? Je suis une personne qui
bouillonne d’idées, je me garde informée et mon cerveau n’arrête jamais de
fonctionner. Pourtant, je suis devant une page blanche. J’écris 2 lignes, puis
les efface. Quelques fois de suite, ça devient tannant. Puis je me pose la
question, dans quel état d’esprit suis-je lorsque j’écris sans même y penser ?
Lorsque ma tête va plus vite que mes doigts sur le clavier. Lorsque je pense à la vie, lorsque je réfléchi
et sens que je suis un peu plus proche de mon but. L’inspiration est le fruit
de quel sentiment ?
À 1 mois de la fin de mon parcours universitaire, je suis
stressée, débordée, heureuse et nostalgique. Mais toujours en panne
d’inspiration. Je regarde l’actualité. Malheureusement, je suis une personne
qui écrit avec mon cœur, lapresse.com n’allume pas ma flamme créative.
Je relis mes textes. Publiés ou non, gribouillés dans mon
agenda, écrits proprement dans un document word. Je lis des mots, je sens des
émotions. Ce ne sont pas des émotions du quotidien, celles qui alimentent nos
journées. Ce sont les émotions qui nous hantent la nuit, celles qui nous
réveillent 1 heure avant le cadran. Je parle d’émotions fortes. Une rupture, un
deuil, un nouvel emploi, un nouveau chum.
Dommage un peu que je sois aussi loin de ces émotions assise
sur mon banc d’école. Je reste dans ma
zone de confort, je gère l’imprévu, je fais face aux difficultés comme une
championne. S’il vous plait, faites-moi rire ou faites-moi pleurer. Votre
blogue, je le créerai tout au complet par moi-même.
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