Comme il a été discuté dans le cours, l’un des
traits distinctifs entre la réalité et la vérité est que cette relève du
dialogue. De ce fait, il est impératif de croiser plusieurs sources afin de
construire un portrait se rapprochant, le plus près possible, de la réalité.
D’ailleurs, il a été discuté que l’un des
défis pour les relations publiques et la publicité est que les professionnels
de ces deux champs d’expertise doivent travailler sur certains angles, sans
toutefois tomber dans le mensonge. Cependant, mais peut-être suis-je trop
optimiste, je crois que le fait qu’une entreprise puisse prendre conscience de
ses faiblesses et de leurs impacts sur son image est un pas de plus vers
l’amélioration.
Je m’explique : prenons le cas, qui je
l’admets n’est pas celui qui suscite le plus de consensus, de McDonalds et de
son café. Pour répondre à la demande de café de ses franchisés, la multinationale s’est
approvisionnée pendant plusieurs années auprès de caféiculteurs aux conditions
de travail déplorables avec des techniques d’agriculture assez rudimentaires.
Que ce soit par un souci d’image ou par une intention réelle de faire une
différence, il n’en demeure pas moins que l’entreprise investit des sommes
importantes (6,5 millions $) en formation et en assistance technique auprès de
ses fournisseurs.
Bien que je n’ai aucun doute que le
département des relations publiques de McDonalds ait été favorable à l’idée
que la compagnie s’investisse
concrètement dans sa communauté, il est important que les motivations réelles
d’une organisation soient vraies, et non par simple volonté de faire de
l’éco-blanchiment.
Ce sera un défi de taille pour nous, futurs
professionnels en communication, de se battre, si on le veut, pour ses valeurs
et ainsi, contribuer à une culture organisationnelle plus responsable.
http://www.greenetvert.fr/2013/03/14/pour-son-cafe-mcdonalds-mise-sur-les-petits-producteurs-bio/72425
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