L’autre jour, je suis tombée sur un extrait radiophonique de
l’anthropologue Paul Jorion à la radio de Radio-Canada. Cette entrevue avait
comme sujet la robotisation au travail. J’ai été immédiatement interpelée par
cette entrevue et j’ai décidé d'en lire plus sur le sujet.
Les chercheurs de l’Université Harvard ont publié une étude
qui affirme que 47% des emplois pourront être remplacés par des machines
robotisées ou des ordinateurs et ce, d’ici une vingtaine d'années. Ceci est une réalité à laquelle
nous devons faire face. C’est dans une idée d’individualisme que le phénomène
de la robotisation est ancrée, et nuit à l’intérêt du capitalisme.
Cependant, selon moi, cette robotisation du travail ne profitera qu’à une seule strate de la société, soit celle des grands investisseurs et actionnaires de ce monde, ceux qui ont déjà tout. Selon cette même étude, le salaire d’un dirigeant est 450 plus élevé que le salaire moyen de ses propres employés.
Sachant que cette robotisation remplacera de la main d’œuvre « humaine », il est impératif d’en comprendre les enjeux, puisque des remplacement humains-machines entraineront l’absence d’emplois, ce qui entrainera une baisse de consommation, qui elle mettra en danger la survie du consommateur, et ainsi de suite.
Et vous, que pensez-vous de cette robotisation?
2 commentaires:
Je ne m'avancerai pas dans une analyse économique des effets d'une robotisation sur l'emplois. Tout ce que je sais c'est que si j'ai le choix entre régler mes achats à une borne automatique ou passer devant une personne, je choisis toujours la personne.
Je n'aime pas l'idée que le contact d'humain à humain soit rompu.
Les machines sont pratiques. Elles nous facilitent la vie. Mais j'ai un gros problème avec l'idée qu'elles puissent un jour nous remplacer.
Vous avez bien raison. Nous pouvons voir aussi cette triste réalité dans le monde du journalisme avec la transition du journal papier vers le journal web.
Tout comme l'exemple de la borne automatique, la sensation n'est pas du tout la même de lire un bon vieux journal papier en comparaison à se brancher à un autre de ces trop nombreux écrans.
Sauf que je ne crois pas que ça retournera au «bon vieux temps», car ce passage de la technologie rapporte beaucoup trop aux industries qui sauvent une somme considérable d'argent en passant à l'information.
Ça ne m'enchante pas non plus, car à chaque fois que je passe à une de ces caisses libre service à l'épicerie, j'ai l'impression que ce n'est pas naturel...
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