lundi 8 octobre 2012

Obtenir de l'information mais à quel prix ?


J’écoutais cette semaine une de mes émissions préférée (Fringe) et je me suis rendu compte que les personnages ont approché un principe moral : l’utilisation de la torture. Pour combattre les méchants, Olivia, Peter, Walter, Astrid et Henrietta doivent obtenir de l’information cachée dans l’ancien laboratoire de Walter qui est situé sur l’ancien campus de Harvard (l’histoire se déroule en 2036). Après être entrés par infraction dans le bâtiment, ils attrapent un garde de sécurité qui passait par là. Longue histoire courte, il faut que l’équipe entre dans le bâtiment des sciences pour dérouter de l’énergie dans le laboratoire pour que Walter puisse obtenir son information. Cependant, personne ne sait à quoi s’attendre dans l’aile des sciences sauf, le gardien. Le temps presse il faut obtenir l’information. Henrietta s’enferme avec le gardien pour le faire parler. Elle en vient à utiliser la torture pour obtenir ce qu’elle veut. Après beaucoup d’action, l’équipe réussit à obtenir de l’électricité et l’information qu’ils avaient tous besoin.
Mais était-il moral d’utiliser la torture sur le gardien de sécurité pour obtenir l’information surtout sachant que Walter s’est lui-même fait torturer à peine la semaine dernière?
Je crois que cela dépend de la situation. Est-ce que j’aurais été capable de le faire ? Non. J’aurais plutôt fermé les yeux et je n’aurais posé aucune question comment l’information avait été obtenue. Ce que l’équipe venait chercher dans le laboratoire va permettre de se débarrasser des envahisseurs extraterrestres. Personnellement, je ne crois pas que la souffrance d’un seul individu triomphe sur la survie et la liberté de millions d’autres. En plus, le gardien a été libéré à la fin. La torture ne doit être utilisée qu’en cas de dernier recours et lorsque l’information obtenue du torturé permet sauver des gens.

1 commentaire:

Florence Piron a dit…

La torture ne doit jamais être utilisée. Ça fait partie de la déclaration universelle des droits de l'homme. De plus, on sait très bien que les informations obtenues sous la torture n'ont aucune valeur et ne sont absolument pas fiables. Rien ne garantissait que le gardien allait dire la vérité.