dimanche 18 décembre 2011

Les bandits à cravates

L'entreprise White Birch a des dettes de plus de 900 millions de dollars. Le régime de retraite des quelques centaines d'employés ont un manque à gagner de près de 312 millions de dollars. Des fonds que ces courageux travailleurs ne verront probablement jamais.

Pendant ce temps, le pdg de l'entreprise, Peter Brant, s'est versé la modique somme de 19 millions en frais de gestion.

Suis-je le seul à trouver cette situation, disons, nauséabonde?

Oui, je suis pour le rendement à l'effort. Non, un système communiste ne fonctionne pas. Cette situation, par contre, est dégueulasse.

M. Brant se verse cette somme pour quel raison? Certainement pas pour se féliciter d'avoir mener son entreprise au gouffre financier et de laisser à la rue des centaines d'employés la veille de Noël.

Ce type d'individu, bien connu dans le monde de la fraude fiscale et autre magouilles entrepreneuriales, est un véritable bandit, un truand sans nom qui ruine des vies au nom de l'épaisseur déjà monstrueuse de son porte-feuille.

Que l'on serre la visse à ce genre d'individu.

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