mardi 13 décembre 2011

Image de la femme dans les médias : un recul ?

http://www.cyberpresse.ca/arts/medias/201112/12/01-4476974-image-des-femmes-dans-les-medias-un-recul.php
J'aimerais vous partager cet article, afin d'en connaître votre opinion.
En bref, cet article mentionne qu'après tout ce que nos mères et nos grands-mères ont fait pour l'avancement de la cause des femmes, des jeunes filles se traitent encore de pute, de chienne ou de vache dans les cours d'école. D'où leur vient ce vocabulaire? De leur parent? Non, selon l'article. Ce vocabulaire leur provient plutôt des soi-disant télé-réalités, telles que Occupation Double. Cette émission a été la plus écoutée des 2 à 17 ans au courant d'une semaine d'octobre prise au hasard.

En d'autres mots, des jeunes filles qui n'ont pas encore le bagage nécessaire pour juger de ce qu'elles voient se font montrer que l'amour, c'est s'habiller de façon sexy tous les jours, d'être toujours bien arrangée afin d'attirer des garçons qui proviennent tous du même moule (bronzés, découpés et musclés). Par la suite, lorsqu'elles hésitent entre 2 ou plusieurs garçons, elles les embrassent et passent même des nuits avec chacun d'entre eux pour choisir lequel est le bon.

Je ne suis pas une féministe dans l'âme. J'ai écouté Occupation Double, j'ai trouvé Étienne super beau et j'ai été jalouse des longues jambes d'Odile. Mais peu importe, j'ai été capable de rire des situations loufoques présentées parce que je sais qu'elles ne s'apparentent pas à la réalité... ce que les jeunes filles elles ne savent pas toutes. Est-ce vraiment l'image des femmes, des hommes et de la réalité que nous souhaitons montrer à nos fillettes ? Croyez-vous que ces images peuvent complexer des jeunes filles, qui sont déjà trop complexées pour leur âge ?

1 commentaire:

AnnieLaberge a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec toi Rose-Marie. J'ai adoré écouter Occupation Double mais je ne crois pas qu'il s'agisse bel et bien de la réalité. Malheureusement, de nos jours, les jeunes filles semblent croire le contraire.