mardi 12 mars 2013

Un phénomène désormais moins éthique

Qui ne connaît pas le phénomène Harlem Shake ? 

Aujourd'hui est paru un article expliquant que le morceau de Baauer ayant fait le tour du monde avec le phénomène utilise des chansons d'artistes n'ayant pas donné leur autorisation pour l'utilisation des pièces. En effet, les chansons de Hector Delgado et de Jayson Musson ont été reprises sans leurs consentements. Les deux artistes ne sont pas satisfaits de cette découverte et demandent un dédommagement (Associated Press, 2013 : en ligne). 

Pour ma part, je suis en accord avec ces deux artistes. Il s'agit de leurs propriétés intellectuelles, alors, il est tout à fait normal que leurs droits soient respectés. Dans le monde culturel, il y a une grande réglementation à respecter, puisque leur talent est ce qui leur permet de gagner leur vie. On ne peut donc pas se permettre de voler une pièce sans avoir les droits d'auteur. Je ne trouve pas cela éthique de la part de Baaeur. Il devra, selon moi, réparer ses erreurs. 

Qu'en pensez-vous ? Croyez-vous que les artistes ont raison de demander un dédommagement ou croyez-vous que ça ne sert à rien d'en faire tout un plat puisqu'il s'agissait, au départ, d'un événement de divertissement ? 


Source: 
Associated Press. 2013. « Harlem Shake: des voix utilisées sans autorisation ». La Presse. En ligne. Mars. < http://www.lapresse.ca/arts/musique/201303/11/01-4629929-harlem-shake-des-voix-utilisees-sans-autorisation.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_arts_244_accueil_POS1 >. Consulté le 11 mars 2013.

1 commentaire:

Martin Busuttil a dit…

Pour ma part, je ne suis pas d’accord avec les artistes qui partent en croisade contre les différents phénomènes amenés par Internet. Il faut savoir que sans les différents outils de partage de contenu disponibles depuis le début des années 2000, plusieurs artistes n’auraient jamais été connus et n’auraient peut-être même pas existé. Oui, l’utilisation de musique sans le consentement des auteurs est sans cesse grandissante avec les YouTube de ce monde, mais où seraient tous ces gens sans une aussi grande fenêtre sur leur art?

Cela me rappelle la fin des années 90, époque durant laquelle le groupe Metallica avait déclaré la guerre au logiciel de partage de musique Napster. N’étaient-ils pas conscients que le fait de perdre de l’argent d’un côté pouvait peut-être en amener le double de l’autre? Il ne faut jamais sous-estimer le bouche-à-oreille et le pouvoir d’Internet. La musique piratée fait maintenant partie de la vie de bien des artistes, pour le meilleur et pour le pire. Sans ce phénomène, certains groupes ne perceraient jamais et ne seraient pas connus.

Au lieu de vouloir combattre les dérives de ce phénomène, pourquoi ne pas vouloir les exploiter? De plus en plus d’artistes offrent maintenant de contenu exclusif à ceux qui paient pour leur musique. D’autres vendent leur musique au prix fixé par l’acheteur lui-même et certains la donnent!