dimanche 31 mars 2013

Moins de médicaments, plus d'encadrement


On vit à une époque où notre génération, baptisée les « Y », a connu le gavage de médicaments au primaire, secondaire et même collégial pour certains. Les médecins justifiaient alors cette prise de médicaments par le trouble d’attention ou bien l’hyperactivité des jeunes à l’école. Comme si une pilule allait régler le problème. Parce qu’une pilule à faire avaler à son enfant était beaucoup plus simple que de tenter d’essayer différentes approches pour remédier à ces troubles de comportement ou de santé mentale. Les médecins ont semblent-il foi de tout à notre époque.

Heureusement, certains individus ont voulu prouver qu’il existe d’autres méthodes, autres que la médication, pour contrôler ces troubles du comportement ou de santé mentale chez les jeunes. En effet, l’école Martel à Sorel a décidé d’adapter ses classes pour ces jeunes pris avec ce genre de problème. Elle « a créé trois classes d'attachement et de comportement pour les accueillir. Dans ces classes, le personnel suit le rythme de chaque enfant, le sécurise pour le faire cheminer dans le monde scolaire. [1]»

Personnellement, je considère ce genre d’initiative comme étant prometteur et qui mériterait plus de financement et d’attention de la part du ministère de l’Éducation. Il est vrai que pour certains élèves cette méthode peut simplement les aider et qu’ils ne peuvent se passer complètement de leur médication. Par contre, je pense sincèrement que cette voie d’encadrement est la meilleure pour pallier au problème que ce genre d’enfants rencontre à l’école.

Souhaitons que ce genre d’initiative soit de plus en plus copiée et adaptée dans les établissements scolaires dans les prochaines années et que tranquillement on fasse moins appel aux médecins « pour régler » ce genre de problème.



[1] Breton, Pascale. 2013. « Une école adaptée au rythme de ses élèves ». La Presse. En ligne. 31 mars. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201303/30/01-4636198-une-ecole-adaptee-au-rythme-de-ses-eleves.php. Consutlé le 31 mars 2013. 

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je trouve que ton billet porte très bien son nom. C’est exactement la situation qui devrait être adaptée. Les médecins semblent offrir les produits du type Ritalin à beaucoup trop de gens. Ces produits qui ont des effets sur la concentration en ont également des effets secondaires non désirables tels que :
• de l'agitation, un état de nervosité ou de l'anxiété ;
• de la diarrhée ;
• des étourdissements ou de la somnolence ;
• une sécheresse de la bouche ;
• des maux de tête ;
• des brûlures d'estomac ;
• des douleurs articulaires ;
• une perte de l'appétit ;
• de la nausée ou des vomissements ;
• une éruption cutanée ou une démangeaison (légère) ;
• une douleur gastrique ;
• des troubles du sommeil.
Je trouve merveilleux qu’un établissement scolaire du Québec ait développé ces classes adaptées. Peut-être que ce programme n’est pas suffisant pour tous les jeunes souffrant de troubles d’attention, mais peut-être qu’il aidera certains enfants à éviter de prendre un médicament qui ne leur est pas essentiel. Si j’avais un enfant souffrant de ce trouble et que ce programme était offert dans un établissement de ma ville, j’y inscrirais certainement mon enfant avant de prendre la décision de lui donner un médicament comme le Ritalin.
http://sante.canoe.ca/drug_info_details.asp?channel_id=0&brand_name_id=971&page_no=2