Avez-vous parfois l’impression
que l’actualité n’est pas éthique? Moi oui. Je sais que grâce aux journalistes,
on a accès à des informations sur le monde entier et je respecte leur travail.
Celui qui a occupé le plus
l’actualité en 2012 est Luka Rocco Magnotta. Je suis d’accord qu’il fallait que
les journalistes rendre public cette horrible nouvelle, mais était-ce vraiment
nécessaire de lui accorder autant d’attention? Est-ce vraiment nécessaire d’accorder
autant d’attention à Guy Turcotte?
Le sensationnalisme est une
pratique courante dans le monde de l’actualité, même si ce n’est pas très
éthique. Je dois avouer qu’avant de commencer mes études, mon analyse de
l’actualité n’était pas aussi affûtée qu’aujourd’hui. Ce qui me choque, c’est
que certains journalistes profitent de l’ignorance du public en matière de
couverture médiatique. La popularité de TVA
en témoigne. La sélection des nouvelles que
TVA choisit de présenter en dit long sur leur éthique professionnelle.
Le travail d’un journaliste est
primordial pour la population. En effet, ils permettent au monde entier d’être
informé sur les divers événements de l’ensemble de la planète. Pourquoi
plusieurs journalistes font-ils le choix de couvrir des événements qui n’ont aucune
valeur informative? En général, c’est parce que ce sont des événements qui sont
« vendeurs ». Ils sont aussi pervers, inutiles et même malsains
parfois. La couverture médiatique de ces événements n’est pas faite dans
l’intérêt du public, mais pour faire plaisir au public. En effet, les nouvelles
croustillantes sont souvent moins complexes que celles qui ont plus de contenus
et de valeurs informatives. La complexité et le manque de vulgarisation sont d’ailleurs
les principaux reproches que l’on fait à Radio-Canada
et au Devoir.
Est-ce éthique de choisir la
facilité et de ne pas rendre accessible à l’ensemble de la population des
nouvelles importantes, mais qui exigent un effort de vulgarisation?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire