lundi 18 mars 2013

Notre Père qui est en diminution


Jorge Mario Bergoglio est le nouveau pape. Il a décidé d’être le premier pape à porter le nom de François. Jusqu’ici tout va bien. Le mal commence quand on lit des articles qui parlent de sa position conservatrice sur le mariage homosexuel, l’avortement et les autres sujets qui font presque frissonner l’église de dégoût. La religion catholique n’est pas très présente parmi les jeunes et elle perd de plus en plus d’adeptes, au profit d’une abstinence de croyance.

Lorsque je demande à ceux de mon entourage en quoi ils croient, ils me répondent la vie, le destin, mais rarement Dieu ou Jésus. Pourtant, la plupart ont reçu une éducation catholique. Pourquoi ont-ils perdu la foi en Dieu ? Parce que la religion catholique n’a pas évolué au même rythme que la société. Le Vatican stagne et il s’obstine à ne pas changer, à ne pas évoluer.

Les représentants de Dieu ont de la difficulté à reconnaître que la société a changé pour le mieux et qu’elle doit continuer de changer. La place des femmes, les homosexuels, l’avortement et l’euthanasie sont tous des sujets qui font tressaillir l’église. Est-ce éthique de vouloir maintenir des opinions conservatrices ? Je pense que non. Les propos des « supposés » représentants de Dieu sur l’homosexualité, par exemple, sont toujours malveillants. Ce n’est pas éthique de dire des méchancetés. Ce qui est scandalisant, c’est que ces propos haineux sont dirigés vers des personnes qui n’ont rien fait de mal. C’est mal être homosexuel, se protéger ou vouloir mourir dans la dignité ?

Bien des gens se sont fatigués du manque d’ouverture et du conservatisme presque malsain de l’église. C’est désolant, parce que je sais que la religion est encore importante pour plusieurs personnes. Ce n’est pas le peuple qui a abandonné la religion, c’est la religion qui a fait le choix de renoncer à ses fidèles.

On espère beaucoup du nouveau pape. On souhaite une réforme. On souhaite que notre règne vienne et de pardonner à ceux qui nous ont offensés.

1 commentaire:

Julie Loiselle a dit…

Je suis tout à fait d’accord avec les propos de ma collègue Caroline. Oui, nous sommes tous concernés à l’annonce d’un nouveau Pape quand nous avons été baptisés et confirmés. Mais je me pose cette question : est-ce réellement l’annonce officielle du nouveau Pape qui nous intéresse ou tout simplement l’ampleur que possède la nouvelle? Certes, il ne faut pas être pratiquants pour que cette annonce nous touche de près ou de loin. Nous sommes tous intrigués par cette fumée qui s’échappe de cette cheminée si populaire.

Bref, cette diminution de popularité envers l’Église catholique ne peut être causée que par leur manque d’évolution. Nous, génération Y avons évolué. Nous communiquons et nous collaborons. C’est pourquoi l’Église catholique n’est plus en lien direct avec notre école de pensée. À noter que j’écris tout ça d’un point de vue général, je ne parle pas ici pour dénigrer les gens qui croient en l’Église catholique puisqu’il m’arrive parfois de me rendre à l’église, moi aussi. Il faut seulement être conscient que les progrès d’une institution vont de pair avec l’évolution d’idées et l’ouverture d’esprit.

Sans nécessairement «revamper» leur code d’éthique et leur chemin de pensée de A à Z, l’Église catholique doit montrer une certaine ouverture, non pas un genre de tolérance. Ils doivent démontrer concrètement qu’ils sont prêts à faire partie du 21e siècle, eux aussi.