samedi 23 mars 2013

Thalidomide


Je tiens à remonter un peu dans le temps et revenir sur l’exposé de la première équipe qui a traité entre autre du ghostwriting et de l’industrie pharmaceutique.

 En écrivant mon journal de bord, toute l’histoire de la thalidomide responsable de malformations de plus de 10 000 individus nés dans les années 50 et 60 m'est revenue en tête. L’entreprise Grunenthal a longtemps nié le lien fait avec ces malformations innées.

À ma connaissance, aucune sanction n’a été portée contre l’entreprise. Aussi, aucune compensation monétaire n’a été versée aux victimes. Elles ont seulement eu droit à de piètres excuses de la part de l'entreprise en septembre dernier. Il est vrai que Grunenthal n'a enfreins aucune loi pour l'époque, mais elle tout de même tenté d'étouffer l'affaire. Il s'agit d'un manque d'éthique. À mon sens, des sanctions auraient du être portées pour faire preuve d'humanité et surtout assurer une jurisprudence.  
Ce scandale historique a permis, certes, d’améliorer les lois et la sécurité de la population dans de nombreux pays occidentaux. 

Toutefois, même avec ces changements législatifs et la création d’un centre de pharmacovigilance mondial, je me demande à quel point nous sommes à l’abri de ce genre scandale ? Encore aujourd’hui, faudra-il mort d’homme pour qu’une entreprise pharmaceutique soit sanctionnée ? Vivre dépourvu de bras ne semble pas suffisant comme conséquence! Je me pose de sérieuses questions quant aux réels pouvoirs des instances de surveillance contre ceux des consortiums pharmaceutiques. 

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