samedi 1 décembre 2012

un policier noble?


Je me demandais bien de quoi discuter cette semaine quand je me suis rappelé l’article sur le policier héro de cette semaine. Pour vous mettre en contexte, plusieurs journaux et sites d’actualités ont dépeint le geste noble du policier New Yorkais. Le jeune homme a acheté des bottes neuves a un sans abri qu’il avait vu marché nu-pied quelques minutes plus tôt. L’article s’accompagnait d’une photographie de l’homme aidant le sans-abri à mettre ses nouvelles bottes. En lisant cette histoire, le public est ému. En y réfléchissant, je me suis posé une question : « D’où sort cette photographie? » J’ai donc entrepris des recherches sur cet article. Dans un site d’actualité, j’ai lu l’histoire complète de la situation. Une touriste aurait vu l’action du policier pour ensuite le prendre et photographie et l’envoyer au poste de police New Yorkais. Le poste a publié cette photo et son histoire sur son Facebook. Je trouve ce récit un bel adon pour les relations publiques. Dans l’histoire, la femme touriste a dû voir le policier parlé avec le sans-abri, attendre qui lui achète les bottes pour finalement prendre la photographie lorsque le policier l’aide à mettre les bottes. La femme touriste est restée très longtemps dans un milieu de rue à regarder deux inconnus, selon l’histoire. Aussi, elle prend la photographie pour ensuite la donner aux autorités. Pour une femme de l’Arizona, elle semble plutôt concernée par un acte New yorkais. Finalement, j’ai vu dans mes cours des gestes philanthropes que des compagnies entreprennent en refusant que leur nom soit connu. Le professeur nous explique que cette manipulation permet de faire valoir la noblesse du geste aux journaux. J’accorde que l’action a pu être anodine et que la femme était en train de regarder une vitrine en entendant les deux hommes discutés. Que la discussion des hommes a piqué sa curiosité donc elle est restée au même endroit afin de voir la suite de l’événement. En voyant finalement le policier s’agenouiller, elle a été émue puis a envoyé une photographie aux autorités pour les féliciter de leur patrouilleur. Toutefois, l’utilisation de l’histoire et la notoriété accordée ensuite au policier me font questionner sur son éthique.

2 commentaires:

Marie-Claude Grou a dit…


Bonjour Katerine, je comprends ton point de vue. Par contre, je trouve très bien le fait qu’une nouvelle de la sorte se retrouve dans les médias, peu importe la raison pourquoi cette photo a été prise ou comment. Cet acte « noble » qui se retrouve sur cette photographie donne l’exemple et encourage les bonnes actions. On a l’impression que la majorité de ce qu’on lit dans les journaux ce sont de mauvaises nouvelles... En voilà une bonne! Un policier gentil, à New York, mais tout de même, c’est bien pour rassurer la société québécoise après matricule 728. J’encourage les médias à diffuser ce genre de nouvelles quand ils en ont l’occasion, sans en inventer bien entendu. Il est vrai qu'il faut faire attention en lisant les journaux pour ne pas se faire berner.

Unknown a dit…

Je suis d'accord avec Marie-Claude en un sens puisqu'en effet on ne voit pas assez de bonnes nouvelles aux actualités. Cependant, j'en viens à me questionner aussi sur la provenance de cette photographie et sur l'incidence que cela pourrait y avoir à long terme. En effet, je crois que cette photo a été prise par simple souci de relation publique et pour attirer l’attention et la sympathie des gens envers le corps de police de New York. Je ne crois pas comme l’a mentionné Katerine que la dame ait passé tout ce temps à regarder le policier discuter avec le sans-abri pour ensuite lui acheter ses bottes et prendre la photo avant de quitter la scène pour visiter New York. Ce qui m’agace avec cela c’est que je me demande jusqu’où sont prêtes à aller des entreprises pour se faire voir. Où est la limite du vrai et du faux ? Je crois qu’avec ces pratiques qui sont de plus en plus courantes on en vient à ne plus savoir ce qui est véridique et ce qui ne l’est pas. Je crois qu’avec le temps les gens auront encore plus de méfiances envers ce qui est diffusé dans les médias puisque plus le temps passe et plus les nouvelles sont recouvertes d’artifices.