Certain chercheurs comme Xavier
Mémin et Anne Paillet, démontrent que la publicité politique emploie les mêmes
techniques que la publicité commerciale. Pour ce faire, dans les stratégies de
communication des campagnes électorales, l’homme politique devient le produit
en question et que la marque à promouvoir devient le parti. Alors, en élaborant
un concept, en lui donnant un ton, une image, un axe de communication et en
définissant son public cible, le parti réussi à créer une image de marque qui
les différencie de la concurrence, c’est-à-dire des autres partis (2004 :
en ligne).
En politique, lorsqu’une
publicité est utilisée afin de rabaisser, de dénigrer ou de s’attaquer à
l’adversaire, elle est considérée comme négative. Lors de la campagne, les
candidats fournissent souvent leurs messages en diffusants des publicités
négatives visant leurs adversaires. Cette stratégie est extrêmement fréquente
dans les derniers jours des élections (Fridkin et Kenney, 2011 : en
ligne).
Toutefois, est-ce que c’est bien d’utiliser ce genre de publicité pour gagner
le vote du public ?
Dans un contexte politique, Keith Coulter, démontre que
les publicités négatives peuvent également être perçues comme plus utile et instructif
que les annonces positives (Surlin
& Gordon, 1977;. Garramone et al, 1990), parce que la recherche a démontré que l'information négative peut se voir attribuer un poids plus important que l'information positive lors d’une évaluation
des élections (Anderson 1965;
Jordan 1965; Hodges,
1974; Kanouse 1984). En revanche, les personnes ayant une
connaissance assez approfondie de la politique et sont conscients des divers
problèmes de notre société seront moins influents à la réception des messages
négatifs (Fridkin et Kenney, 2011 : en ligne).
Donc, nous pouvons dire qu’il y a des domaines où
on ne peut pas se permettre d’être bien et honnête comme dans certaines
campagnes publicitaires ou sinon on risque de perdre. Bref, on peut dire que
c’est la loi du plus fort.
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