Certains me connaissent bien, ils savent que je suis
un grand fanatique des médias sociaux. Je suis présent sur les plateformes, et
je m’intéresse de prêt ou de loin à tout ce qui touche ce sujet d’intérêt. À ma
première année du baccalauréat, j’ai même joint un groupe de recherche qui
porte exclusivement sur les médias sociaux. Le groupe en question, l’Observatoire
des médias sociaux en relations publiques de l’Université Laval m’a permis d’entrer
en contact avec de nombreux professionnels des relations publiques, de la Ville
de Québec et de la métropole.
Au fil des échanges, nous avons discuté d’un
paquet de sujets, dont la gestion de communauté. Étant moi-même le gestionnaire
de communauté de 3 organisations distinctes, j’étais donc très concerné par les
discussions. L’autopromotion, consiste en terme clair, à promouvoir et/ou à
publiciser du contenu que l’on crée soit même. Le meilleur exemple? À la suite
de l’écriture de ce blogue, je pourrais décider de promouvoir ledit article sur
Facebook, Twitter, LinkedIn, Pinterest, et j’en passe.
L’autopromotion, jusqu’à
maintenant, est selon moi tout à fait légitime, puisqu’il s’agit de nos
plateformes sociales personnelles. C’est lorsque l’on gère des discussions de
communautés externes qu’il peut être tentant d’utiliser ces réseaux pour
diffuser nos messages. Pour ma part, je ne vous le cacherai pas, j’ai déjà
utilisé un de ces réseaux pour promouvoir des causes qui me tenaient à cœur.
Est-ce que le contenu était pertinent? Ce n’est pas la question. Souvent, le
contenu était de nature publique et selon moi, avait sa place dans le fil d’actualité
de l’un des réseaux que j’ai utilisé pour le promouvoir.
On a tous nos coups de cœur et nos intérêts
organisationnels. Si le contenu que je promeus vise un protée organisationnel, j’y
vais. Si c’est un coup de cœur personnel, je pense qu’il est moral que je m’abstienne.
Cependant, tel que je l’ai précisé plus tard, il m’est arrivé de publier des
coups de cœur tout à fait personnels.
La question reste entière. Était est-ce moral d’agir
ainsi? Je tiens à nuancer mes propos en mentionnant que les coups de cœur personnels,
publiés à l’aide d’un compte organisationnel, sont souvent les plus lus, les
plus commentés. Pourquoi? Parce que c’est du contenu humain. Du contenu proche
des gens. Bref, je m’en viens à me poser la sous-question suivante : pour
l’image d’une entreprise jeune et fleurissante, n’est-il pas mieux d’axer nos
messages sur le caractère humain? La réponse à cette question est simple, cela
dépend de l’axe de communication de l’organisation, normalement étable dans une
politique éditoriale de gestion des médias sociaux.
Et vous? Qu’en pensez-vous?
1 commentaire:
Bien d’accord avec toi. Le partage de contenu doit, selon moi, être au cœur des activités de médias sociaux des entreprises. Cependant, il ne faut pas tomber dans la facilité d’autopromotion lorsqu’on gère une communauté. Selon ma propre expérience avec les médias sociaux, je crois qu’il est impératif que le gestionnaire de communauté soit effacé. Il parle au nom de l’entreprise. Je dois cependant nuancer mes propos. Clairement, l’autopromotion sur les médias sociaux peut avoir une certaine utilité. Comme tu le dis, l’axe est très important. L’exemple d’une agence de publicité qui partage ses réalisations démontre très bien ce fait. Il peut aussi être intéressant lorsqu’un gestionnaire établit des liens entre son produit ou son entreprise et les liens qu’il partage. Pour ce qui est de l’éthique, je crois qu’il est important que le gestionnaire de communauté ne profite pas de son statut pour faire gratuitement la promotion de ses créations personnelles.
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