Selon les statistiques de Santé Canada, la
consommation d’alcool chez les jeunes a toujours été et demeure une
problématique de santé publique. L’abus d’alcool chez les individus, en
général, peut amener divers problèmes et dysfonctions, tant physiques que
psychologiques. Elle suscite aussi, dans certains cas, la déviance et la
violence. D’ailleurs, d’après un article
paru le 25 septembre 2012 dans le journal Le Soleil, trois jeunes
automobilistes sont arrêtés chaque jour, en moyenne, pour avoir consommé de
l’alcool au volant.
Donc, peut-on dire que les publicités
sociales permettent de réduire les dangers liés à l’alcool ?
Nous pouvons dire qu’il existe plusieurs
modèles de communication persuasive. Les publicités
de la SAAQ sont des exemples de publicités persuasives. Il y a toujours
présence de faits marquants et dévastateurs. Ces publicités marquent
certainement les pensées d’un jeune conducteur.
De plus, le chercheur Kapferer explique que
pour modifier des habitudes, il faut rendre l’environnement neutre,
c’est-à-dire que plus les gens changent leur habitude de consommation, comme
boire modérément, plus les chances seront grandes de voir la consommation
d’alcool diminuer chez les jeunes, par exemple (1978 : 328). Comme les nouvelles campagnes publicitaires
qui traite de la modération.
Quand vient le temps de persuader les jeunes
sur le but de réduire la consommation abusive d’alcool, les techniques
utilisées visent habituellement les personnes au début de leur adolescence. Les
services de santé publique jouent également la carte de la sensibilisation en
démontrant tous les aspects néfastes de la consommation précoce,
particulièrement sur la santé à court et à long terme, entre autres en promouvant
« les directives de consommation d’alcool à faible risque conçues pour
minimiser les risques de consommation d’alcool » (Santé publique de
l’Ontario, 2012).
Enfin,
les groupes de personnes pour lesquelles une intervention est requise sont un autre
aspect important dans la prévention (Yalisove, 2004 : 139), par exemple le
rôle des parents est un facteur très important en matière de prévention et il
est prouvé que celui-ci influence le comportement des jeunes en établissant des
règles strictes et une surveillance étroite (Austin, 2008 : 20).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire