Je vais parler d'un phénomène de société qu’est rendu la performance au travail. Les gens veulent toujours se surpasser. Plusieurs personnes sont toujours en train de travailler. Ils quittent le bureau, vont à la maison et continuent à travailler de leur domicile.
Voici une citation qui me parle beaucoup lorsqu'on aborde le sujet de performance au travail.
« J’ai souvent l’impression que ma personnalité est divisée en deux parties, il y a une partie plus rationnelle, qui me dit termine tes études, trouve toi un gars de ta classe sociale qui va te marier, fonde une famille, élève deux enfants pi achetez vous une maison. Achetez-vous une auto, pi travaillez pour payer votre auto. Avec un peu de chance pour aller prendre votre retraite sans avoir découvert le monde à 60 ans, si vous n’êtes pas mort d’un cancer avant. Il y a une autre partie de moi qui est plus tripeuse, que j’avais écouté au par avant, qui me dit sort du système, tripe à fond, profite de la vie. On ne vit pas pour travailler, on travaille pour vivre. L’argent c’est une drogue pire que l’héroïne, plus tu vas en avoir, plus tu vas en vouloir. […] » explique Marie Deschamps, personnage principal du film indépendant québécois : 2 Frogs dans l’Ouest.
Cette citation-là vient me chercher énormément. Je trouve que la première partie reflète bien la société d’aujourd’hui. Les gens sont entrés dans un cercle vicieux. Ils doivent travailler pour pouvoir acheter ce dont ils ont besoin. « L’individu seul ne peut rien faire; il ne peut vivre et agir que parce qu’il est inséré dans un réseau d’interdépendances fondamentales: pour se nourrir, se vêtir, se déplacer, se loger, s’amuser, etc. » Cette citation tirée du PowerPoint du cours veut dire, selon moi, la même chose que : « L’argent c’est une drogue pire que l’héroïne, plus tu vas en avoir, plus tu vas en vouloir. » Les gens sont dépendants de l’argent. Pour avoir de l’argent, tu dois travailler, cependant pour avoir plus d’argent tu dois performer pour te démarquer des autres. Cela crée une société qui ne fait que vivre pour travailler et non le contraire. La seconde partie est une idéation que la jeune fille raconte selon moi. Il n’y a que certaines personnes qui avouent travailler pour vivre. Pour ma part, j’aimerais être une personne qui travaille pour vivre et qui profite de la vie comme elle vient et ne pas être trop rationnelle (le rationnel que Marie Deschamps décrit).
Sources:
Diaporama : Un idéal moral : le professionnalisme civique. Cours d'Éthique de la communication publique.
Site internet du film 2 Frogs dans l'Ouest : http://2frogs.ca/
2 commentaires:
Je suis d'accord que la performance au travail est devenue un problème de société important.
La société moderne est construite de sorte à pousser l'individu à nous consacrer 200 % à notre travail et à toujours nous surpasser. Pour la plupart, la vie est centrée sur leur travail. Par exemple, personnellement, en tant que finissante à temps plein, il serait primordial de me consacrer à 100 % à mes études et le travail en deuxième lieu.
Or, la société est construite de sorte que je ne peux simplement faire cela. Les faibles montants de prêts et bourses nous obligent à travailler pour vivre. De plus, les critères d'embauche sont tellement rendus élevés qu'on se donne 100 % dans notre travail afin de faire nos preuves considérant que nous sommes en début de carrière. Quand je rentre chez moi, je ne peux pas me consacrer 100 % à mes travaux et lectures. Mais non, je pense constamment aux suivis de mon travail, aux idées que je pourrais avoir pour tel dossier, concepts que je pourrais développer, etc. Résultats, mes études écopent malgré moi et les retards s'accumulent (par exemple mes retards sur le blogue du cours d'éthique de la communication et le journal de bord).
Il est très difficile pour les jeunes de ne pas entrer dans ce « moule » de performance au travail. Ce n'est pas pour rien que beaucoup de jeunes souffrent d'épuisement au travail. Personne n'est capable de décrocher complètement et la plupart travail pour essayer de vivre et non de profiter, comme tu l'as dit.
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