Dans les derniers jours, la commission
Charbonneau a beaucoup parlé des cadeaux offerts aux différents employés de la
ville de Montréal comme les billets de hockey et les bouteilles de vin. Je
trouve désolant que les commissaires ne différencient pas les cadeaux reçus
pour souligner le temps des fêtes et ceux reçus tout au long de l’année. Je ne
crois pas qu’un cadeau offert par un employeur à son employé pour Noël
constitue un geste de corruption. Ces cadeaux sont offerts par des milliers
d’employeurs pour souligner le bon travail de leurs employés. Est-ce que ces
employeurs sont coupables de corruption pour autant ? Je ne crois pas. Je
pense donc, qu’il serait important que les commissaires distinguent dans leur
enquête les cadeaux offerts pour Noël et les pots-de-vin donnés le restant de
l’année. Un geste de reconnaissance n’est pas un crime.
2 commentaires:
Je pense toutefois qu'il faut prendre en considération la relation qui existe entre le « donneur » du cadeau et le « receveur ».
Si un employeur donne un cadeau à ses employés, ce n'est pas tout à fait la même chose que si un employé donne un cadeau à son employeur (surtout si une promotion - ou un gros contrat, dans ce cas-ci - doit être attribué bientôt).
Ce qu'il faut faire attention, c'est que dans le cas de la commission charbonneau, plusieurs donneurs ou receveurs de ces cadeaux étaient des employés de la ville. Dans ce cas, le problème c'est que ce sont les citoyens qui payent en quelques sorte pour ces cadeaux.
Personnellement, je ne veux pas que mon compte de taxe passe dans le paiement de cadeaux pour des compagnies de construction ou des employés municipaux.
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