Lors d’un article paru dans le Journal de Québec du 14
novembre dernier, un article questionne l’indépendance de la Caisse de dépôt et
placement du Québec. En effet on rapporte que Jean-Pierre Ouellet, haut
dirigeant et administrateur de la Caisse, aurait commis un acte douteux en
tentant de recueillir de l’argent pour venir en aide au député Raymond Bachand
dans sa course à la chefferie libérale. Le Ministre des Finances Nicolas
Marceau s’inquiète de l’impartialité de M. Ouellet : «C’est le bien-être des
Québécois, le rendement pour les déposants, le rendement économique du Québec
qui doivent être leurs seules priorités» (Lajoie, 2012).
Mon premier réflexe est d’affirmer qu’il ne faut pas
exagérer sur les accusations. En ce sens qu’avec tout ce qu’on apprend
quotidiennement sur la Commission Charbonneau, il me semble qu’on est vite sur
la gâchette en ce qui a trait à la corruption et le crime financier. Il est
même à craindre qu’en accusant sans répits des gens ainsi, ceux qui ont de
l’argent ou qui voudront participer à un acte de ce genre (ici, une campagne de
financement) n’investiront plus. Ce qui pourrait avoir des conséquences
désolantes pour l’économie de la province.
D’un autre côté, j’ai tenté de comprendre plus en profondeur
pourquoi certains pourraient qualifier ce geste de non-éthique. Dans le code
d’éthique de la Caisse de dépôt et placement du Québec, on stipule qu’un
administrateur ne doit en aucun cas associer la Caisse, de près ou de loin, à
une démarche personnelle touchant des activités politiques. Dans ce cas, il est
évident que l’action de Jean-Pierre Ouellet est douteuse. Puisque ce dernier
s’est servis, involontairement ou non, de sont titre de haut placé à la Caisse
pour inciter les gens à venir en aide à un acteur du monde politique.
Dans mon cas, je crois qu’en effet l’action de Jean-Pierre
Ouellet est grandement questionnable au niveau de l’éthique. Puisque le fait
qu’il soit un patron important à certainement incité d’autres employés à
contribué… malgré le fait que ce genre de comportement est interdit par
l’institut. Par contre, je crois également qu’il est injuste d’affirmer que le
jugement d’un haut dirigeant peut être affecté au point tel que ses décisions
professionnelles ne sont plus impartiales.
LAJOIE, Geneviève. 2012. « Une éthique à respecter à
tout prix ». Journal de Québec. En ligne. http://www.journaldequebec.com/2012/11/14/une-ethique-a-respecter-a-tout-prix.
Consulté le 15 novembre 2012.
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