Il est rare que
la publicité et la religion puissent s’associer sans faire de scandale. La plupart du temps, les publicités
font beaucoup parler et certaines vont même jusqu’à être retiré puisque
certains groupes font pression. Il faut être très délicat lorsque l’on utilise
la religion, car même si au Québec il y a de moins en moins de croyants
pratiquants, la religion reste un sujet délicat.
Selon Claude
Cossette, certains publicitaires se servent de la religion pour jouer sur des
valeurs contraires qui peuvent être attirantes (tentation, mal, péché) ou pour
mettre certains qualités de l’avant (simple, pure, durable). La raison principale pourquoi faire
allusion à la religion en publicité fonctionne c’est que les deux poursuivre un
objectif commun : rassembler des adeptes en faisant croire au bonheur
(Cossette, 1995 : en ligne).
Pour quelques
exemples, prenez Benetton qui a fait un scandale il y a deux ans avec sa
campagne «unhate ». En vedette, des chefs d’États du monde entier en train
de s’embrasser, dont le pape Benoit XVI et un Imam. Le Vatican a fait retiré
cette publicité et la compagnie italienne s’est excusé. Je me souviens aussi de
Charlie Hebdo qui avait fait une caricature de Mahomet. Cela avait fait tout un
scandale, car il est interdit dans cette religion de représenter cet homme.
Face à cela, je
ne suis pas convaincue qu’utiliser la religion est un bon moyen au Québec. Même
si l’Église n’a pas une place aussi importante qu’avant dans la société,
choquer les gens par ce moyen attaque directement certains groupes. Je les
comprends de faire pression pour avoir le retrait de certaines publicités. La
religion restent un sujet délicat dans la société auquel on ne devrait pas
toucher.
Cossette Claude. 1995.
« L’allusion religieuse comme axe persuasif en publicité » En ligne. http://www.ulaval.ca/ikon/finaux/1-texque/AllRel.html.
Consulté le 1 novembre 2012.
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