mercredi 15 décembre 2010

ABC, l'alphabet de la réussite...


Depuis l'entrée à l'Université, je suis persuadé que chacun d'entre vous tente d'obtenir d'excellentes notes.


Cela est tout à fait normal de vouloir se surpasser dans son domaine d'études.


Je me souviens à mon arrivée en communication publique, tout fraichement sorti du cégep j'ignorais tout des notations en lettres. J'ai vite réalisé toute l'importance qui entoure le fameux A+.


Cette fameuse lettre qui, selon notre chère université, est un signe d'excellence et de succès.

« Que l'élève a bien saisi l'ensemble du cours »


Mon point de vue ?


Oui, un A+ peut signifier du succès...


Pensons maintenant à tous les autres qui obtiendront les autres lettres de cet alphabet tant convoité.


Des B, C et des D.

Ils sont alors considérés comme ayant de bons, de moyens et de passables résultats académiques.


Ceux qui ont des C et D devraient-ils quitter l'Université...


Rectification :


Ma dernière phrase était entièrement une exagération pure et simple.


Cela serait une sottise que ceux ayant des B, C et D quittent pour ces raisons.


Ce que je blâme ici, c'est toute la pression reliée à l'université qui nous pèse sur le dos.


Avoir de bonnes notes

Exceller dans son domaine

Avoir un esprit critique développé

Avoir une moyenne cumulative excellente


Et

surtout

soyez PARFAIT !


Il se peut que vous ne soyez pas du tout du même avis que moi. Chacun ne perçoit pas les mêmes choses de la même façon.


Pour ma part, une fin de session constitue une période stressante et difficile.


Je crois que nous avons tous peur à un moment donné de ne pas avoir nos A+ tant espérés...


Pourquoi doit-on se rendre malheureux pour une lettre ?


Je reconnais avoir été choqué d'avoir obtenu un A plutôt qu'un A+ pour un cours.


Est-ce un caprice d'universitaire ?


Pourtant, je voulais et je méritais ce A+...


On dirait que cela devient une obsession de la perfection...



Je comprends parfaitement que des examens et des travaux sont les moyens parfaits pour évaluer les connaissances d'une personne afin que celle-ci puisse obtenir son diplôme.


Ce qui me choque, c'est que je connais plusieurs gens qui vont obtenir des résultats supérieurs aux autres sans avoir mis le moindre effort. Alors que certains n'auront pas un résultat jugé adéquat, malgré leur effort incroyable.


Personnellement, je ne crois pas qu'un examen à choix multiples est un moyen impeccable pour tenter d'évaluer les connaissances des étudiants. Des personnes peuvent étudiées la veille et obtenir des résultats excellents et d'autres vont obtenir des résultats moyens. Même si ceux-ci ont étudiés depuis plusieurs jours.


Des examens à développement sont, selon moi, un moyen que les chances de tous soient égales.


C'est maintenant à vous de vous exprimer !


Que pensez-vous de tout ça ?



8 commentaires:

Jean-Michel a dit…

Je comprends que les lettres sont là pour un certain contingentement, mais il est évident qu'un examen de 3h n'est pas un bon moyen pour évaluer l'INTÉGRATION de la matière. Les examens, comme ils sont conçus, visent la RÉTENTION.

On nous encourage à faire des liens, mais en étudiant un examen afin de tout stocker dans le court terme pour ensuite en oublier le contenu dans les 24h suivant l'examen, c'est pas ce que j'appelle de l'INTÉGRATION.

Qu'on nous demande de réfléchir plutôt que mémoriser, c'est comme ça qu'on apprend.

Mylène D a dit…

Je suis d'accord avec quelques-uns de tes propos, mais d'autres un peu moins. D'abord, en effet, un examen de 3 heures pour évaluer l'intégration de la matière n'est pas nécessairement la bonne façon de faire. Les travaux pratiques sont plus représentatifs de notre intégration de la matière. Aussi, il est vrai que nous nous mettons une énorme pression pour obtenir de bonnes notes. Toutefois, malheureusement, nous aurons toute notre vie à donner le meilleur de nous-mêmes. Je crois qu'essayer de se surpasser n'est seulement qu'une manière de se préparer au marché du travail où nous serons toujours comparés et où on exigera toujours l’excellence.

Maxime Bernard a dit…

Je suis d'accord avec toi sur ce point Mylène.

Autant sur le marché du travail qu'à l'université, nous devons exceller pour montrer aux autres que nous sommes les meilleurs.

Toutefois, ce que je voulais exprimer par cet article, c'est le fait que nous soyons tous dans cette obsession de la performance d'avoir des A+ au point de s'en rendre malheureux.

MC a dit…

Je suis d'accord. Pour ma part, j'ai été refusé au stage en raison de mes résultats académiques non suffisants. Cependant, je me connais, je suis meilleure pour apprendre "sur le terrain" que dans les livres. Le fait que je n'ais pas obtenu de A ou A+ partout, dans tous mes cours, ne signifie pas que je ne serai pas à la hauteur du travail que l'on me demandera de faire. Plusieurs personnes ont une capacité de mémorisation plus facile, ce qui les aide aux examens, d'autres n'ont pas cette capacité et doivent en subir les conséquences.

Cela me fâche, un stage est justement l'endroit idéal pour vérifier si l'on aime ce que l'on étudie et vérifier si ce domaine est fait pour nous. Nous ne devrions pas être refusé en raison de la moyenne cumulative. J'ai choisi des cours qui m'intéressaientt, parfois difficiles, ce qui rendait la tâche plus ardue d'obtenir un A, d'autres ont choisir la facilité, prendre des cours qui ne les intéressaient pas vraiment, mais qui les aideraient à faire augmenter leur moyenne en obtenant un A assurément.

La pratique est selon moi ce qui évalue véritablement nos apprentissages, pas le par coeur dans un examen à choix multiples.
Qui sait, peut-être que j'obtiendrai un poste très important plus tard, et ce, grâce à mes capacités personnelles et non à cause de ma moyenne cumulative obtenue à la fin de mon BAC.

Émilie Servant a dit…

Je suis entièrement en accord avec toi. Soyons honnêtes, nous en voulons tous, des A+. Mais soyons aussi réalistes. Même si nous méritons parfois cette fameuse lettre tant convoitée, peu de professeurs se permettent de la donner.

Je suis également en accord avec les propos de MC. Quelqu'un qui a des A+ partout ne sera pas nécessairement un excellent travailleur. Et l'inverse est également vrai. Quelqu'un qui a obtenu quelques C- dans ses cours de relation publique ne sera pas nécessairement un mauvais relationniste. La vérité, c'est que présentement, nos notes sont importantes. On veut des A+, une bonne moyenne... C'est important pour obtenir un stage. Mais une fois notre baccalauréat terminé, ces A+ auront-ils la même importance ? Les employeurs ne regardent pas systématiquement notre « bulletin ».

L'important, c'est d'aimer ce qu'on fait et de d'y mettre tout notre coeur. Les efforts sont toujours récompensés. J'ose croire que les efforts de ceux qui travaillent fort à l'Université, mais qui n'obtiennent pas toujours des A, finiront tôt ou tard par porter fruit.

Maxime Bernard a dit…

Merci pour vos propos bien intéressant MC et Émilie !

Catherine Julien a dit…

Je suis d'accord avec vous tous. Tristement, plusieurs des examens en communication sont constitués de questions à choix multiples. La note de l'examen ne montre pas à quel point on comprend la matière, mais plutôt à quel point on l'a mémorisée à court terme...

La réforme du bacc sera peut-être profitable en ce sens: moins de théorie et plus de pratique! Il sera alors possible de voir en action qui est un "A+" et qui est un "C-".

Carl Nadeau a dit…

Dès mon entrée à l’Université, j’ai tout de suite trouvé que le bourrage de crâne ne servait que dans l’immédiat donc pour les examens. C’est l’amoncellement de choses à lire qui enlève le plaisir de s’attarder à de la matière intéressante.

Les examens à choix multiples ne sont pas nécessairement représentatifs pour évaluer les connaissances de quelqu’un et trop limitatifs pour le développement de la matière.

Je pense qu’il est difficile d’atteindre la note A+ car il y a des profs qui s’y objectent et en plus cela n’est pas essentiel pour l’obtention du Bac. Aussi, tous les tests arrivent en même temps et il ne faut pas oublier que les examens ne sont qu’un passage obligé pour arriver à autres choses...

Le stress, la pression face à la volonté de performer à tout prix peut nuire aux mieux intentionnés. Et puis, il n’y a pas que les études il y a la vie sociale qui a ses exigences et ses attraits.