Dernièrement, j’ai lu un article
concernant le site «Pop Corn Time». Il s’agit d’un nouveau logiciel de partage
de films qui utilise le Bit Torrent afin de transférer les fichiers entre les
utilisateurs. En fait, il s’agit du même principe que Napster utilisait
autrefois. Cependant, l’interface est très bien conçue et ressemble beaucoup à
Netflix par exemple. Il est possible de choisir la langue du film, d’avoir des
sous-titres ou de connaître les films les plus populaires du moment. De plus,
lorsque nous terminons un film, toutes les données sont automatiquement
effacées pour ne pas laisser de trace sur son ordinateur. Par contre, il s’agit
tout de même d’une violation des droits d’auteur.
Sur le plan éthique, voler ce qui
appartient à autrui est considéré comme étant mal. Il est donc intéressant de
se questionner par rapport au téléchargement illégal sur Internet. Le lancement
de Napster en 1999 puis de KaZaA en 2001, des logiciels utilisant la
technologie pair-à-pair (peer to peer), a permis de créer une très grande
popularité envers la musique numérique. Suite à l’échec de Napster à cause de
procédures judiciaires, le pair-à-pair s’est tourné vers une décentralisation
des systèmes afin de ne pas être associé à quelques serveurs pouvant être
exposés à la censure. En d’autres mots, cela fit en sorte que tous les
ordinateurs des utilisateurs jouent à la fois le rôle de client, mais également
celui du serveur. Cela fait donc en sorte de pouvoir partager différents
contenus qui sont davantage disponibles selon leur popularité. C’est justement
cet intérêt de la part du public qui a amené les grandes industries du disque à
envisager la distribution de musiques en ligne. Selon vous, devrons-nous
tolérer les partages des fichiers ? Il ne faut pas oublier que derrière un film
ou une chanson, il y a beaucoup de travail et que ces artisans méritent d’être
payés. Bref, il s’agit d’un grand dilemme que l’on entendra sûrement encore
parler.
2 commentaires:
On peut aussi se demander si les producteurs peuvent encore espérer profiter de l'achat "traditionnel". Les créateurs et producteurs de musique commencent à comprendre qu'il faut trouver des alternatives à la commercialisation du disque. Voilà pourquoi plusieurs se tournent vers la distribution gratuite. Se peut-il que l'éthique soit parfois une excuse pour résister au changement ?
Je suis d'avis qu'il y a de plus en plus de manière légale d'obtenir de la musique ou des films à petits prix. Des applications ou des sites Internet comme Rdio, 8track ou Bandcamp offrent des plateformes très intéressantes et gratuites pour les adeptes de toutes sortes de styles musicaux.
En ce qui concerne le cinéma, Netflix, Super Écran et tout les autres offrent l'opportunité d'écouter une panoplie de films différents pour des prix peu élevés, et tout cela légalement.
Bien que l'industrie de la musique et du cinéma soient discutables quant au rapport rentabilité versus partage de l'art, je crois qu'il revient aux auditeurs de décider de quel manière ils désirent consommer ces biens, tout en restant dans la légalité.
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