Le métier de relationniste est difficilement reconnu
comme étant pleinement intègre auprès de la société. On nous voit comme des
manipulateurs d’images, des générateurs de pensée et subjectifs à tous les
égards. Certes, quelques mauvaises expériences ont peut-être mené la profession
au bord du gouffre, mais il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, les
relations publiques sont un domaine des plus importants auprès de grandes
entreprises, tant à l’interne qu’à l’externe, auprès des parties prenantes et
des gouvernements. Il est du ressort de chaque individu pratiquant la
profession de suivre le code d’éthique professionnel de la société canadienne des relations publiques (SCRP).
Avec
l’arrivage des nouvelles plateformes, des réseaux sociaux et de leur
instantanéité, la profession de relationniste est en constante évolution. Je
crois qu’un relationniste qui manque d’éthique, et qui n’agit pas avec
honnêteté et intégrité met non seulement le titre de la profession dans une
situation incommodante, mais c’est aussi en son nom qu’il le fait. Dès lors, je
crois que le code d’éthique de la profession est une façon de déresponsabiliser
le métier des mauvais présages. Autrement dit, c’est une façon de faire
comprendre au grand public que ce métier a pour intention de suivre de bonnes valeurs.
Chaque individu est responsable de suivre les normes de la profession, bien que
cela puisse très ardu lorsqu’une demande de l’employeur ne suit peut-être pas
ces normes de transparence et d’honnêteté de la profession.
Le professionnel en relations
publiques est donc confronté à un problème de taille. Agir de façon éthique ou
agir dans le meilleur intérêt de l’organisation qui l’emploie? Parce qu’agir
dans le meilleur intérêt de notre employeur ne permet pas toujours la
transparence exigée par le code de déontologie, mais est-ce une si mauvaise
chose si par cette sélection de l’information transmise nous évitons à notre
entreprise des problèmes superficiels? C’est là que je me questionne. Je ne
crois pas que ce soit une bonne façon d’éviter quelques problèmes que ce soit à
notre employeur que d’user de mensonges ou de dissimuler de l’information. À
titre d’employé, nous avons à suivre les commandes venant d’en haut, mais il
est aussi de notre devoir de suivre notre instinct de relationniste et d’agir
de la façon la plus éthique qui soit.
1 commentaire:
Le métier de relationniste, tout comme le métier de publicitaire sont des professions auxquelles nous devons nous référer souvent à la notion d'éthique.
Je crois qu'une notion que l'on nous enseigne dans les cours de relations publiques est très importante : la transparence. Si une organisation souhaite que ses relationnistes transmettent une information erronée ou éthiquement non-responsable, ce n'est pas des relations publiques.
D'abord et avant nous, nous devons nous baser sur la vérité et les faits pour construire notre image. La notion d'éthique est donc extremement importante dans notre future profession. Se poser les bonnes questions afin d'avoir toujours une pratique transparente permettra de transformer petit à petit l'image du relationniste de mauvaise foi.
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