mardi 25 mars 2014

Le sang de la terre


Le Libéria et ses vastes espaces est désormais une terre dorée pour les différents investisseurs venus d’un peu partout à travers le monde et  qui souhaitent faire fortune grâce au commerce de l’huile de palme. Suite à la guerre civile, le Libéria par cette mesure, souhaite relancer son économie. Jusque-là, ce plan semble l’idée parfaite pour assurer le bien-être des citoyens de ce pays, mais la face cachée de ce projet entraîne des conséquences terribles au niveau éthique pour les agriculteurs locaux qui se retrouvent dépossédés de leurs droits.

Est-il moral de retirer tous les droits qui ont perduré à travers ces générations d’agriculteurs sous prétexte que le pays doit relancer son économie de manière différente ? Les entreprises malaisiennes sur place sont celles qui désormais dictent la voie à suivre. Bien sûr les agriculteurs sont mécontents. Je crois que dans un cas comme dans l’autre,  tant du côté de la survivance du pays que du côté du respect des droits ancestraux, il est difficile de ne pas casser des œufs au passage.

Les agriculteurs se voient trahis par un pays qui opte pour une pensée globale qui pourrait redorer le blason du Libéria, mais qui entraîne le sacrifice de leurs droits premiers sur cette terre qui est la leur et qui renie toute notion d’appartenance dont leurs ancêtres jouissaient afin d’assurer leur survie. Au plan éthique est-ce qu’un pays doit forcément oublier certaines de ces racines afin de survivre ? Je pense que le chemin emprunté vers la relance économique ne soit dans ce cas pas le bon. 


http://www.lapresse.ca/international/dossiers/liberia-pays-a-louer/

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