Le Libéria et ses vastes espaces est désormais une terre
dorée pour les différents investisseurs venus d’un peu partout à travers le
monde et qui souhaitent faire fortune grâce
au commerce de l’huile de palme. Suite à la guerre civile, le Libéria par cette
mesure, souhaite relancer son économie. Jusque-là, ce plan semble l’idée
parfaite pour assurer le bien-être des citoyens de ce pays, mais la face cachée
de ce projet entraîne des conséquences terribles au niveau éthique pour les
agriculteurs locaux qui se retrouvent dépossédés de leurs droits.
Est-il moral de
retirer tous les droits qui ont perduré à travers ces générations d’agriculteurs
sous prétexte que le pays doit relancer son économie de manière différente ? Les
entreprises malaisiennes sur place sont celles qui désormais dictent la voie à
suivre. Bien sûr les agriculteurs sont mécontents. Je crois que dans un cas
comme dans l’autre, tant du côté de la
survivance du pays que du côté du respect des droits ancestraux, il est
difficile de ne pas casser des œufs au passage.
Les agriculteurs se voient trahis par un pays qui opte pour
une pensée globale qui pourrait redorer le blason du Libéria, mais qui entraîne
le sacrifice de leurs droits premiers sur cette terre qui est la leur et qui
renie toute notion d’appartenance dont leurs ancêtres jouissaient afin
d’assurer leur survie. Au plan éthique est-ce qu’un pays doit forcément oublier
certaines de ces racines afin de survivre ? Je pense que le chemin emprunté
vers la relance économique ne soit dans ce cas pas le bon.
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/liberia-pays-a-louer/
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