L’arrivée de PKP au Parti Québécois
Pierre-Karl Péladeau, à la tête de l’empire
Québécor est selon moi un économiste et un homme d’affaire brillant. Pour lui,
le Québec est un pays. Il a décidé de faire son entrée comme candidat péquiste
au début de la campagne électorale.
Au delà d’un homme qui fait milite pour ses
idéaux et ses valeurs, mais je crois que ce « mariage d’intérêt »
mérite d’être questionné.
Le même homme possède la majorité des médias,
à des intérêts dans beaucoup d’entreprises diverses ET milite pour un idéal
politique. Il est certain qu’il peut donner le mot d’ordre
« neutralité » à ses journalistes. Si l’on regarde à l’extérieur de
Québécor, par exemple, Péladeau possède des part dans une compagnie de
technologies, la compagnie Nurun. Qu’adviendra t-il si il est Ministre où
député et que la gouvernement lancera un appel d’offre ?
Le chien de garde de la démocratie est la
presse libre. Mais un acteur de la démocratie possède la presse. Il est
impératif que les médias québécoriens continuent de critiquer et de surveiller
les actions du gouvernement sur la place publique.
Par contre, je pense que l’on est en train de
mélanger les choses. La politique et les affaires devraient être totalement
séparés, comme l’Église et l’État le sont maintenant.
J’aimerais soulever que le Comissaire à l’éthique
a recommandé à monsieur Péladeau de vendre ses actions. Il ne le fera pas, il
les remettra à une fiducie (sans droit de regard) et les reprendra une fois qu’il
aura quitté la vie politique…
En terminant, nous devons nous questionner sur
l’arrivée en politique d’un des plus grands hommes d’affaires qui possède le plus grand conglomérat médiatique de la
province.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402695/le-seisme-pkp
http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/09/001-pierre-karl-peladeau-candidat-pq-saint-jerome.shtml
1 commentaire:
Il s'agit là d'un intéressant débat qui nous place devant un dilemme comme société. Veux t'on fermer la porte à des hommes d'affaires à succès, des gens compétents qui, pour plusieurs, se présentent pour les bonnes raisons, sous prétexte qu'il y a apparence de conflit d'intérêts. Quand il s'agit d'une homme d'affaire de l'envergure de Péladeau, la question se pose. On parle ici de l'homme le plus puissant du Québec, de l'avis de plusieurs.
Maintenant, exiger qu'il se départisse de sa compagnie plutôt que de placer ses actions en fiducie sans droit de regard, c'est beaucoup en demander. Ne serait-ce que pour l'économie québécoise, la vente de Québécor aurait des effets très néfastes.
Ceci étant dit, il est vrai qu'une question de liberté de presse se pose. Un journaliste du journal de Montréal sera-t-il prêt à critiquer le gouvernement de celui qui pourrait redevenir son boss quelques années plus tard? Encore une fois, c'est une question qui mérite d'être posé.
La solution ne serait-elle pas dans la vente d'une partie des actions de québécor située spécifiquement dans certains gros médias?
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