mercredi 31 octobre 2012

Publicité pour des cigares qui s'adresse clairement à un public très jeune

Heureusement, une loi est passée en GB juste avant que cette pub ne soit diffusée et elle ne l'a jamais été finalement.
Dalek smoking - YouTube

Le courage et la lâcheté | Yves Boisvert | Yves Boisvert

Les questions d'éthique sont partout. La lâcheté morale des leaders détruit notre démocratie = la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques. Vous ne pensez pas qu'un accès public aux données financières de Montréal aurait limité les dégâts?

La commission Charbonneau nous montre comment des gens bien ordinaires peuvent se retrouver face à des dilemmes moraux inattendus et comment les choix faits même il y a longtemps restent attachés à notre identité.

Le courage et la lâcheté | Yves Boisvert | Yves Boisvert

Quand les profs font entrer Facebook dans leurs cours - Le Figaro Étudiant

Qu'en pensez-vous?

Quand les profs font entrer Facebook dans leurs cours - Le Figaro Étudiant

mardi 30 octobre 2012

Quand la technologie dépasse l’humanité


«D’ici au milieu du siècle, le progrès effectuera un tel bond que l’humanité pourrait être laissée à la traîne». Ne voilà rien de rassurant pour nous, étudiants croyant avoir la vie devant nous.

Prenons l’exemple des scientifiques japonais qui travaillent présentement à inventer des “nanocerveaux” artificiels. En fait, on parle ici d’une intelligence non­biologique qui serait capable de se concevoir et de s’améliorer elle-même. «Ces nanorobots pourraient être en mesure de construire, molécule par molécule, des objets faisant ressembler notre environnement physique à un système informatique». On dit que les ingénieurs humains prendraient plusieurs siècles de retard sur cette nouvelle génération. Plutôt affolant, non ?

Dans le développement de technologies aussi puissantes que celle-ci, l’éthique n’est tout de même pas oubliée. Les chercheurs en intelligence artificielle travaillent « à présent sur une charte visant à produire une “intelligence artificielle bienveillante”, programmée pour être bien disposée à l’égard de l’humanité et éviter tout risque intempestif de mégalomanie robotique». Voilà tout de même un aspect rassurant.

D’un autre côté, la technologie se développe à un rythme très élevé qu’il est parfois préoccupant de savoir ce qui adviendra du sort des humains dans quelques siècles. Glenn Harlem Reynold affirme que les technologies néfastes voient souvent le jour bien avant les technologies positives. Entre le moment où ces technologies nuisibles sont créées et le moment où une invention capable de nous en protéger est mis sur pied, l’humain est très vulnérable. Dans un sens, l’homme contribue à son autodestruction. Qu’en pensez-vous ? Vous trouvez que c’est moral d’ainsi mettre la vie humaine en danger ?

Harlem Reynold, Glenn. 2010. «L’homme dépassé par la technologie». En ligne : http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/17/l-homme-depasse-par-la-technologie. Consulté le 30 octobre 2012.


La montée de lait



La santé publique a-t-elle agi avec la conscience d’une action sociétale responsable?

La dernière campagne nationale de sensibilisation, organisée par la santé publique, a récemment créé un « bébé » scandale, en mettant en scène une image plutôt inhabituelle de la mère qui nourrit son enfant. Cette publicité montrait l’actrice et femme d’affaires, Mahée Paiement, allaitant son bébé dans une mise en scène digne d’un tapis rouge. Le slogan de la campagne : allaiter c’est gl« amour ». Plusieurs se sont dit choqués par cette image qu’ils qualifiaient d’irréaliste et de froide. D’autres ont décriés l’aspect réducteur de la chose. Ce geste ainsi sexualisé allait totalement à l’encontre du geste intime de nourrir son enfant.


La beauté ça fait changement

Bien que la publicité soit rarement réaliste, ce que cette image dégage c’est davantage d’attirer l’attention et de créer un intérêt. La beauté, par ailleurs, est un outil très efficace. « En ce sens, c’est là où le vrai message de la publicité devrait porter : le geste d’amour que ces femmes posent, l’allaitement de leurs enfants, est également un geste d’une réelle beauté; beauté mise en scène de façon métaphorique par le mot « glamour » (pour profiter du jeu de mots). C’est la beauté du geste, voir la beauté intérieure qui est glamour ici, et non l’actrice que vous voyez à l’écran ». (Levesque, P. 2012 : en ligne) Mais à bien y penser, l’actrice et femme d’affaires a toujours été perçue comme étant une femme aimant la sensualité, la beauté, le charme et l’éclat. Il est donc normal de la retrouver dans cette posture. Le lien se fait directement. C’est cohérent. Ceci étant dit, on peut tout de même se demander pourquoi la santé publique n’a trouvé rien de mieux que d’accepter ce concept pour parler à toutes les femmes du Québec de la nécessité de l’allaitement.« Évidemment, ce n'est pas en montrant une mère cernée, cheveux en bataille, pantalon de jogging et feuilles de chou sur les seins que l'on convaincra les plus réticentes. Mais présenter une image idéalisée de l'allaitement ne fait qu'accentuer le sentiment d'inaptitude et de culpabilité des mères ». (Elkouri, R. 2012 : en ligne) La beauté ne passe pas le bon message dans ce cas. Par ailleurs, on ne parle pas du manque de ressources pour les femmes.

Publicité de la santé publique sur l'allaitement 2012, avec Mahée Paiement
Publicité de la santé publique sur l'allaitement 2006, avec Julie Snyder

Erreur sur la personne

Le « glamourisation » de l’allaitement est d’ailleurs loin de toucher la majorité des femmes qui se questionnent sur l'alimentation du nouveau-né. Je ne crois pas que la plupart des femmes qui viennent d’accoucher peuvent vraiment s’identifier à l’actrice. En effet, l'identification est fondamentale lorsqu’on propose un comportement dans une campagne sociétale. Par ailleurs, pour qu’un comportement soit adopté le public cible doit adhérer à l’image. « Il ne suffit pas qu'une publicité fasse jaser pour qu'elle soit efficace. Il faut que le message passe. Ici, l'intention est bonne - encourager les femmes à allaiter, lever les tabous. Mais le message est tordu et rate sa cible ». (Elkouri, R. 2012 : en ligne) Peu de femmes doivent se retrouver dans cette image « placée » de la mère nourricière. Mahée Paiement l’indique elle-même dans une entrevue accordée à l’émission Tout le monde en parle. Elle mentionne que la plupart du temps, elle allaite en linge mou, sans maquillage, comme le ferait la majorité des femmes. À quelques reprises il lui est arrivé d’allaiter sur un plateau de tournage entre deux « take », mais ces situations demeurent des exceptions.


Néanmoins, l'idée du clin d'oeil aux femmes d’affaires qui allaitent est intéressante. Cependant, ce n’est pas une majorité. Si tel est le cas où veut-t-on en venir avec cette publicité? On peut en effet se demander « que veut exprimer la campagne Moi aussi j’allaite? Qu’allaiter, c’est glamour? Qu’un verre de lait, c’est bien, mais que deux, c’est mieux (hé hé !)? Qu’il ne faut pas être gêné de se dénuder en public pour nourrir bébé? Qu’il est facile d’allaiter et qu’on peut le faire n’importe où, même dans sa loge cinq minutes avant d’entrer en ondes? » (Falkenberg, M. 2012 : en ligne) Celles qui l’ont vécu le savent, l’allaitement peut bien se passer, mais également être la source de bien des tracas. L'allaitement, en plus d’être encore tabou pour de nombreuses femmes, demande l’aide d’un entourage spécifique, d’adaptation et peut faire passer la femme par toute une gamme d’émotions sans compter la pression sociale et les coûts qui y sont reliés. L’argument glamour est donc très futile. Bien sûr dans la plupart des cas, l'allaitement est une expérience enrichissante qui procure ses bienfaits. C'est pourquoi, la santé publique devrait plutôt se concentrer au développement et à la réalisation de projets d'intervention auprès des femmes. Elle devrait davantage mettre l’accent sur l’aspect santé, naturel de la chose et sur l’accessibilité comme cela a été le cas dans les campagnes précédentes. Il semblerait que le changement de comportement soit un processus à long terme qui bénéficierait d'une certaine continuité.


Elkouri, Rima. 2012. « Allaiter n'est pas glamour ».La Presse. 6 octobre 2012. [En ligne]. URL : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/rima-elkouri/201210/05/01-4580828-allaiter-nest-pas-glamour.php. Consulté le 20 octobre 2012.

Falkenberg,  Melissa Maya. 2012.  « Sortez vos lolos! Allaiter, c’est glamour!». Le Devoir. Actualités en société. 6 octobre [En ligne]. URL : http://www.ledevoir.com/societe/ actualites-en-societe/360862/sortez-vos-lolos-allaiter-c-est-glamour. Consulté le 20 octobre 2012.


Levesque, Patrick. 2012. « Le scandale du sein de la sensible starlette ». Le Globe. [En ligne]. URL : http://leglobe.ca/blog/2012/10/le-scandale-du-sein-de-la-sensible-starlette/. Consulté le 20 octobre 2012.



Émeute au Panama



Alors que le Québec tient emprisonnés des centaines d’individus dans des prisons plus que convenables, d’autres pays n’en font pas autant. Récemment, des décisions politiques au Panama ont créé des émeutes dans la capitale du pays, Panama City. Les manifestations se sont enchaînées et une prison pour femmes a été au cœur de ces manifestations. Nous avons entendu parler de cette situation dans les médias québécois non pas pour la violence des gestes commis ou encore pour les débats politiques et sociaux que cette émeute a engendrés, mais plutôt parce qu’une Québécoise nommée Sandra Mallon y est emprisonnée depuis maintenant 3 ans. Même si son avocat a nié à la presse québécoise que sa cliente était en danger, la jeune femme, elle, craint pour sa vie. L’émeute a éclaté dans la prison où elle est détenue et les membres de la sécurité ont quitté le bâtiment. Il n’y a donc plus aucune autorité présente dans la prison, où plusieurs détenues doivent se protéger elles-mêmes des autres détenues.

Cette Québécoise purge actuellement une peine d’environ 6 ans pour une accusation de trafic de drogues. Puisque l’établissement où elle est emprisonnée est dangereux pour sa vie, le gouvernement canadien devrait-il intervenir? Une personne emprisonnée à l’extérieur du pays qui est accusée devrait-elle avoir le droit d’être protégée par son pays alors qu’elle est en danger de mort?

Delisle, Gabriel. 29/10/2012. Trois Québécoises au coeur d'une émeute au Panama. En ligne. http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/justice-et-faits-divers/201210/29/01-4588068-trois-quebecoises-au-coeur-dune-emeute-au-panama.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4588068_article_POS2 (Page consultée le 30/10/2012)

LCN. 26/10/2012. En prison au Panama: une Québécoise au coeur d'une violente émeute. En ligne. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2012/10/20121026-164903.html (Page consultée le 30/10/2012)

lundi 29 octobre 2012

Travailler en com sans diplôme...




Description : http://static.afcdn.com/world/communaute/forum/images/userNoPic96.jpgpar : didouqc

Bonjour!!!

Future diplômée en marketing, je me suis prise de passion pour la communication, l'événementiel et les relations publiques par le biais du travail bénévole dans les assos étudiantes de mon école.
Je n'ai pas de diplôme spécialisé, mais j'ai acquis pas mal d'expérience par ce biais.

Pensez-vous que c'est une bonne idée de chercher du travail dans ce domaine en me basant uniquement sur l'expérience acquise?

Merci!!!

C’est une bonne question. Est-ce qu’un diplôme en marketing peut convenir en relations publiques? Qu’auriez-vous répondu à cette personne?


Tout d’abord, il est évident que c’est la diversité des formations et des expériences qui crée justement l’excellence des candidats. Si un individu cumule des expériences en marketing, en communication et en événementiel, il sera apte à occuper plusieurs postes et de ce fait sera un investissement rentable pour l’entreprise. De nos jours, obtenir un diplôme dans une discipline ne suffit plus : plusieurs expériences sont requises. C’est même ce qui fait la beauté et la diversité du métier. Mais vaut-il mieux avoir appris sur le tas (sans diplôme) ou bien avoir étudié dans le domaine? Est-ce que les deux sont équivalents? Peut-on réellement exercer convenablement le travail de relations publiques sans diplôme dans cette discipline?


Ce qui est certain c’est que « marketing et relations publiques sont distincts, le premier ayant pour but de vendre et le second, de créer des relations de confiance et compréhension mutuelle. C’est une différence qui exige, dans le cas des relations publiques, une communication bidirectionnelle ». (Maisonneuve, 2004) Par contre, il faut admettre que l’on est plus dans un monde compartimenté et qu’il faut être polyvalent, mais il me semble qu’à trop vouloir décloisonner ces deux métiers on nivelle vers le bas. Bien sûr la liberté d’accès « permet d’ouvrir ces métiers à toutes les compétences et d’enrichir leur portée par la diversité des points de vue que cette ouverture alimente. Mais cela les rend également accessibles à toutes les médiocrités ». (Dagenais, B & Sauvageau, F, 2012.)  La communication est malheureusement un concept fourre-tout en plus de ne pas être balisé. On a qu’à taper les deux mots clés « communication publique » et « emploi » dans un moteur de recherche pour se rendre compte de l’étendue des requêtes. C’est d’ailleurs très facile d’y perdre le fil. En effet, les offres d’emplois vont bien souvent dans toutes les directions. Malgré tout, le métier de relationniste mérite d’être reconnu comme tel. Il ne doit pas être une sous-discipline apprise sur le coin d’une table. Je suis d’ailleurs pour une approche pragmatique en relations publiques. « Par exemple, un meilleur contrôle de l’accès à la profession par la mise en place d’un titre réservé, d’exigences minimales de qualification ou d’un processus de formation continue aurait pour avantage d’assurer un certain nivellement par le haut des pratiques, ce qui est toujours éminemment souhaitable ». (Farmer, Y & Maxwell T. 2012) On ne peut pas s’improviser relationniste. Est-ce qu’un diplôme en marketing peut convenir en relations publiques? La réponse dépend du poste. Soyons logiques. Un poste en marketing demande un diplôme en marketing, un poste en relations publiques requiert un diplôme en relations publiques… point. Pour le reste, plusieurs facteurs sont en jeu.

Dagenais, B & Sauvageau, F. 2012. « L’équivoque dans les métiers de la communication », Communication et organisation [online], 8 | 1995, Online since 26 March 2012, connection on 29 October 2012. [En ligne] URL : http://communicationorganisation.revues.org/1803. Consulté le 20 octobre 2012.

Maisonnneuve, D. 2004. « Les Relations publiques le syndrome de la cage de Faraday »., P.U.L

Farmer, Y & Maxwell T. 2012. « Pour une approche pragmatique de la professionnalisation en relations publiques ». Regard RP. 17 octobre 2012. [En ligne] URL : http://www.sqprp.ca/contenus/rp-com/Pour-une-approche-pragmatique-de-la-professionnali.aspx. Consulté le 29 octobre 2012.

dimanche 28 octobre 2012

Discrimination positive


Au cours des derniers jours, j'ai beaucoup parlé de multiculturalisme et de discrimination raciale avec mes proches. Ma préoccupation pour ces sujets est due entre autres aux élections présidentielles des États-Unis qui arrivent à grands pas et que mon équipe et moi avons dû faire des recherches concernant la Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud pour la Nuit de la liberté.

Quelques-uns de mes amis se sont questionnés à savoir si les Québécois étaient un peuple plutôt raciste. Les opinions étaient variées, certains se vantaient de vivre dans une province très ouverte d’esprit, d’autres disaient qu’il y avait encore beaucoup de chemin à faire et d’autres encore pensaient qu’il régnait un certain malaise non affirmé envers les personnes d’autres ethnies au Québec. Je crois que ma position personnelle est un peu un mélange de ces trois-là et qu’elle diffère de jour en jour.

Mais ce qui me laisse encore plus perplexe est le phénomène de la discrimination positive. Le site de la Presse francophone le définit ainsi : « action qui vise à éliminer la discrimination passée ou actuelle subie par un groupe de personnes en leur accordant temporairement certains avantages préférentiels, notamment en matière de recrutement ». Il y a à peine une semaine, j’ai postulé pour un emploi à l’Université. Lorsque j’ai rempli mon formulaire, une des premières questions, si ce n’est pas la première, que l’on m’a demandé était si j’étais une minorité ethnique, c’est-à-dire, si j’étais oui ou non de race blanche. Étant d’origine asiatique, j’ai évidemment coché oui, mais je n’ai pu m’empêcher de me demander si de nos jours, cette politique avait toujours sa place. Est-ce que ma candidature a été préférée à une autre à cause de ce détail? Je ne sais pas et surtout je ne sais pas si je trouve cela acceptable.

Le 11 octobre dernier, Abigail Fisher, une étudiante du Texas s’est rendue à la Cour suprême des États-Unis pour contester la discrimination positive aux États-Unis. Elle explique que son dossier a été rejeté par l’Université alors que d’autres ont été acceptés grâce à la préférence raciale. Elle croit que toute discrimination est mauvaise, que ce n’est pas cohérent qu’une institution d’enseignement agisse de la sorte alors que l’Université rétorque que la diversité raciale est un objectif légitime qui est soutenu par plusieurs organisations des droits de l’homme. (RFI, 2012 ; en ligne). Au Canada, il y a environ 2 ans, Stephen Harper a manifesté son désir d’abolir la discrimination positive dans la fonction publique fédérale (Radio-Canada, 2010 ; en ligne).

Et vous, êtes-vous d’accord ou non avec la discrimination positive? Je crois que cette mesure a été fondamentale pour garantir des droits à certains groupes qui ont souffert de ségrégation, mais je ne sais pas si elle est toujours nécessaire aujourd’hui et si son fonctionnement est tout à fait correct même si c’est sûrement basé sur de bonnes intentions. 

Sources

Presse Francophone. 2001. « Discrimination positive ». En ligne. URL : http://www.presse-francophone.org/apfa/defi/d/discrimi.htm. Consulté le 28 octobre 2012.

Radio-Canada. 2010. « Ottawa veut abolir la discrimination positive ». En ligne. URL : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/07/22/001-fonction-publique-embauche.shtml.  Consulté le 28 octobre 2012.

RFI. 2012. « La discrimination positive risque-t-elle de disparaître des universités américaines? ». En ligne. URL : http://www.rfi.fr/ameriques/20121010-discrimination-positive-risque-elle-disparaitre-universites-americaines-etats-unis-abigail-fisher. Consulté le 28 octobre 2012.
 

Les Sugar daddies et les Sugar babies


Le 25 octobre dernier, l’émission Deux filles le matin couvrait un sujet plutôt controversé : les Sugar daddies et les Sugar babies. Les Sugar daddies sont des hommes riches, qui recherchent une « relation » principalement basée sur l’argent avec une belle jeune femme, en échange de faveurs sexuelles. 40% de ces hommes sont mariés, mais n’ont plus de relations sexuelles avec leur femme. À l’opposé, les Sugar babies sont généralement de jeunes femmes dans la vingtaine, à l’université, qui désirent une vie de princesse. Elles cherchent donc un homme riche, qui répondra à leurs besoins financiers. Elles proposent donc à ces hommes millionnaires des faveurs sexuelles en échange d’une « belle » vie. Le fil qui sépare la définition entre une relation de Sugar daddy et Sugar baby et la prostitution est donc, pour plusieurs, très mince. 

Dans le cadre d’une recherche, la journaliste Isabelle Verge s’est inscrite sur un site de rencontres de Sugar daddies et Sugar babies, afin de faire une étude sur le terrain. Suite à son inscription, elle a fait la rencontre de six Sugar daddies. Ses constats sont les suivants :

  • En moyenne, les hommes sont prêts à payer 3000$ par mois pour entretenir la relation avec la Sugar baby, et sont prêt à débourser davantage au besoin.
  • Les hommes demandent généralement à tester la ‘marchandise’ avant quelconque arrangement, au prix d’environ 500$.
  • Les Sugar daddies exigent en général de voir sa sugar baby environ 3 fois par semaine.
  • Les hommes ont généralement des demandes précises. Par exemple, l’un des six hommes rencontrés par la journaliste lui a demandé, si la relation avait à se poursuivre, de ne pas se maquiller, de ne pas porter de parfum et de s’habiller très simplement lorsque ceux-ci se verrait, car il n’aimait pas cela.
  • Quelques uns des hommes rencontrés par la journaliste n’exigeaient pas de relations sexuelles au cours des premiers mois suivants leur rencontre. Ils préféraient établir une relation avec la jeune femme avant d’avoir une relation sexuelle avec elle. Cependant, il ne s’agit pas de la majorité des hommes.
  • La plupart des hommes rencontrés semblaient souffrir de carence, l’un d’entre eux était un ancien obèse qui avait subit une chirurgie pour rétrécir son estomac.  Il souhaite donc revivre son adolescence et avoir des relations avec de jeunes et belles femmes.
La police affirme que les sites de rencontres de Sugar daddies et de Sugar babies et la relation qu’ils entretiennent sont légales, car les deux individus sont majeurs et consentants. De plus, contrairement à la prostitution, la Sugar baby ne se fait pas directement payer par le Sugar daddy pour une faveur sexuelle, puisqu’ils entretiennent une certaine relation.
 
Les opinions sur le sujet sont controversées. Certains sont catégoriques qu’il s’agit de prostitution, alors que d’autres sont d’avis qu’étant donné qu’il y a consentement et que les deux individus entretiennent une relation, il n’y a rien de mal à cela s’ils sont bien dans cette situation. Chose certaine, il ne s’agit pas d’une relation qui pourrait être considéré comme étant éthique.
 
Qu’en pensez-vous ?

jeudi 25 octobre 2012

Un contrat non respecté, attention aux conséquences!


Pour introduire le contexte de ce billet, une petite mise en situation s’impose.

24h vélos de Louvain-la-Neuve (Belgique)
Les 24h vélos de Louvain-la-Neuve (Belgique), c’est un événement attendu avec impatience par les étudiants. Louvain-la-Neuve est un campus piéton, une ville étudiante connue pour sa festivité. Chaque année, toujours plus de monde est attendu et l’événement prend de l’ampleur. Pour sa 36e édition, ce rassemblement étudiant très populaire eut lieu le 24 et le 25 octobre. 

Pendant 24 heures une course de vélos parcours la ville. Pour les sportifs, c’est un chouette concept. Il existe différentes catégories pour la compétition. Les vélos réguliers et les vélos folkloriques, ces derniers prennent la forme de chars de toutes sortes et sont concoctés par les étudiants. Une équipe est formée d’avance autour de chaque vélo et pendant 24h, les tours s’enchainent et les participants se relayent. Cet événement ne satisfait pas uniquement les sportifs. En effet, les amateurs de bières en raffolent encore plus. Cet événement est réputé comme une grosse « beuverie ».  La ville est transformée pendant 24h, quelque 50.000 personnes affluent de partout pour former une véritable marée humaine. La fête bat son plein durant 24 heures. Des bars à tout coins de rue, des concerts, des animations, une ambiance folle… Bref il y en a pour tous les goûts, petits et grands, à condition de ne pas être agoraphobe.

Durant cet événement, les réseaux téléphoniques sont vite saturés et surtout durant la nuit. Base, une compagnie de téléphonie belge, connu pour être vite débordée par la situation avait conclu un contrat avec le Centre Sportif Étudiant. Cet accord visait à faire face à l’augmentation du trafic téléphonique durant cette nuit-là.

Base avait un contrat, il ne l’a pas respecté. Les autorités en ont été averties quelques heures seulement avant le départ de la course. Est-ce responsable de la part de cette compagnie de ne pas pouvoir faire face à la demande de ses clients ? Les personnes en besoin seraient de l’incapacité de contacter leurs proches ou joindre les services de secours. Selon moi, c’est irresponsable, car des incidents il y en a toujours et il est important que la population puisse avoir accès aux services de secours rapidement pour éviter que les situations ne s’aggravent. Imaginez, un individu fait un malaise loin de la foule et l’entourage de cette personne n’est pas en mesure d’appeler les services de secours pour lui venir en aide. Il n’est pas sérieux de la part de la compagnie de ne pas tenir sa parole.

Les conséquences de ce non respect n'ont pas encore été communiquées. Je me demande quelles vont en être les répercussions pour cette compagnie. Je n’en ai pas la moindre idée, mais il me semble logique de réagir lorsqu’un contrat n’a pas été rempli et qui plus est lorsque celui-ci touche de près à la sécurité des citoyens.


Références

Lien vers l’article de presse :

D’autres articles sur les 24h vélos :

Mitt Romney contre Big Bird

Les élections américaines approchent. Les postes de télévisions américaines passent de nombreuses soirées à diffuser les nombreux débats présidentiels. Je retiens ici une fameuse phrase prononcée par Mitt Romney au sujet de Big Bird et PBS : « I like PBS. I love Big Bird. Actually, I like you, too,» Romney a dit du modérateur Jim Lehrer, le chef d'antenne de NewsHour sur PBS «But I’m not going to keep on spending money on things to borrow money from China to pay for.»

Je me dois d'expliquer quelques éléments de cette citation. Premièrement, Big Bird est un personnage de la populaire série télévisée pour enfant Sesame Street. Cette série est diffusée sur la chaine publique éducative PBS. Ce personnage est devenu d'actualité après ce débat et cette fourbure de M. Romney et, d'ailleurs, tous les costumes de Big Bird ont été vendus pour l'Halloween aux États-Unis.

Le projet du républicain Mitt Romney est de couper les fonds à PBS pour financer son programme de réduction des impôts pour les plus riches. Je trouve inacceptable que les plus riches payent moins cher de taxes que les autres. Mais ce que je trouve le plus inacceptable, c'est de couper les fonds à la station PBS. Ce poste a pour mission d'éduquer la population. En plus de Sesame Street, il diffuse des classiques de la littérature, des émissions d'époque, des reportages et documentaires sur l'histoire américaine et mondiale, de leur production et de la production de BBC. Je serais extrêmement triste de voir disparaitre une station qui m'en apprend toujours plus.



mercredi 24 octobre 2012

Le regard des autres


Dimanche dernier, le 21 octobre 2012, Fanny Britt était présente lors de l’émission « Tout le monde en parle ». Son interview m’a semblé intéressante, c’est pourquoi j’ai décidé de faire une réflexion à partir de ses idées.

Pour en faire une courte présentation, Fanny Britt a grandi à Montréal et fait partie du milieu artistique en écrivant des pièces de théâtre. Dans son interview, elle parle de sa dernière pièce « Bienveillance », une comédie basée sur la bonté, et d’une bande dessinée « Jane, le renard et moi ». Il s’agit d’un récit autobiographique mettant en scène une période de sa vie où elle a été victime d’exclusion sociale. Elle dit avoir trouvé du réconfort dans l’amitié.

Lors de l’entrevue, elle évoque le fait que la beauté prend trop de place dans notre société. La beauté nait de notre être, mais le corps sert à faire des choses. Il faut qu’il puisse vivre et non pas toujours être regardé. Nous sommes coupable de ce regard que nous posons sur autrui.

Combien de fois un regard ne vous a pas déstabilisé, rendu mal à l’aise ou au contraire plus confiant ? Le regard a un pouvoir très puissant qui n’est parfois pas estimé à sa juste valeur. Bien souvent, nos actions vont être influencées par le regard des autres, par la pression qui nous entoure. Il serait audacieux de dire que cela ne nous atteint pas. Avouons-le, nous sommes donc bel et bien influençable. Mais il est tout de même important de se détacher de ce dernier pour laisser place à notre réelle personnalité et vivre pleinement en harmonie avec notre identité morale.
Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous…

Pour visualiser l’entrevue :

Le mouvement TDF ou plutôt le mouvement sexiste...!

Le mouvement TDF fait couler beaucoup d’ancres ces derniers temps. Il s’agit en fait d’un regroupement d’hommes ayant créé une page Facebook pour dénigrer et insulter les femmes. En effet, le sigle TDF est un acronyme pour Toutes Des Folles.

La seule et unique raison d’être de ce mouvement est de rabaisser les femmes. Bien entendu, les hommes de ce groupe se défendent en minimisant la situation et en clamant que ce ne sont que des blagues.

« Certaines filles devraient manger du maquillage pour être belles de l'intérieur », peut-on lire parmi les commentaires les moins virulents. Le site propose aussi un « dictionnaire de la femme ». (Radio-Canada, 2012:en ligne)

De plus, pour se reconnaître en tant que membres, les hommes affichent leurs couleurs en apposant un autocollant sur leur voiture à l'effigie du sigle. Ce fameux autocollant a comme effet direct de donner encore plus de visibilité à ce regroupement.

«Questionnés dans un stationnement de la ville, des membres ont défendu l'existence du groupe TDF ''Ça prouve la vérité, il y en a qui sont folles dans la tête!'', déclare Thomas Vermeron. » (Radio-Canada, 2012 : en ligne)

On ne parle plus ici du simple « savoir rire de soi-même » ou de posséder un sens de l’autodérision, mais plutôt d’insultes gratuites et misogynes à l’endroit des femmes, qui bien entendu, prennent tout cela très mal.

Si ce n’est qu’une blague comme l’affirment plusieurs hommes membres de ce groupe, elle va beaucoup trop loin. En effet, pas besoin d’être une féroce combattante féministe pour se sentir insulté et attaqué par de tels propos.

Le conseil du statut de la femme dénonce ce regroupement complètement immature d’hommes qui s’en prennent aux femmes sur le seul critère de leur sexe.

Pour plus d’information et pour voir une vidéo réalisée par Radio-Canada, je vous invite à consulter le site: http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/10/19/008-tdf-toutes-des-folles-regroupement.shtml.

mardi 23 octobre 2012

On parle maintenant de capital humain


En recevant mon courriel hebdomadaire du SPLA, une offre d’emploi a attiré mon attention : Agent expérience client. Le titre pourrait difficilement être plus vague. Je suis donc allée voir le site Web de la compagnie (Drakkar) http://www.drakkar.ca/fr/.

Cette compagnie se réclame spécialiste de « l’optimisation du capital humain ». En est-on vraiment rendu à l’emploi du terme capital humain pour désigner les employés? On se croirait dans un mauvais roman où l’intrigue a lieu dans les années 3000…

Partout sur le site, on a l’impression que l’employé est pratiquement un objet, voici quelques perles trouvées sur le site qui illustre bien l’idée du capital humain promue par l’entreprise :

« Par les temps qui courent, pourquoi se commettre avec des solutions définitives? Drakkar peut mettre à votre disposition un réseau d’employés temporaires compétents. »

« En gérant les risques adéquatement, vous réduisez l’absentéisme relié aux accidents, ce qui vous assure une productivité maximale. En vous référant aux experts de Drakkar, vous évitez des coûts inutiles. »

« Saviez-vous qu’une rémunération compétitive permet une meilleur rétention des effectifs? »

Les exemples affluent partout sur le site.


Gentilly-2: 800 emplois ou 800 vies?


           
Aujourd’hui, notre première ministre Mme. Marois a réitéré son intention de déclasser Gentilly-2. Elle s’est entretenue avec la mairesse de Bécancour pour cette semaine et malgré les oppositions de cette dernière, les « péquistes » compte bien déclasser Gentilly-2.

Le Parti québécois a pris une décision qui a créé bien des remous dans ses premiers jours de mandat. Fermer Gentilly-2. Cette centrale nucléaire dans la région de Bécancour a été ouverte en 1973 sous le Gouvernement Bourassa.  Depuis, c’est la seule centrale nucléaire au Québec. La décision de fermer Gentilly-2 quelques jours seulement après l’entrée du Parti Québécois au pouvoir en a surpris plus d’un. Il est vrai que la centrale avait attiré l’attention de certains politiciens puisque sa réfection semblait pressante. Par exemple, Jean Martin Aussant, maintenant chef d’Option National et anciennement député au Parti Québécois, avait fortement milité pour la fermeture de la centrale. Cependant, Pauline Marois n’avait pas explicitement parler du projet de démantèlement de Gentilly-2 durant sa campagne électorale. Ce qui fait que les habitants de Bécancour ont eu un choc en apprenant la nouvelle au mois de septembre.

Depuis l’annonce de la fermeture, une vraie lutte se joue entre ceux qui sont contre la fermeture de la centrale et ceux qui sont pour. Les employés de Gentilly-2  sont sortis dans la rue pour manifester leur désaccord. La fermeture de leur centrale ferait perdre 800 emplois directs et 2000 emplois indirects. La députée libérale de Trois-Rivières, Danielle St-Amand s’y est également opposée publiquement en prétendant que la décision du gouvernement péquiste est précipitée et qu’ils n’ont pas pris en compte toute l’ampleur de la situation. D’un autre côté, la grande majorité des députés péquistes soutienne leur chef en rappelant que la réfection Gentilly-2 coûterait deux fois plus cher que sa fermeture. Dans un article de la LaPresse Michel Dugual, un expert en physique nucléaire, est de l’avis qu’une réfection serait de la folie pour des raisons économiques mais aussi, pour des questions de sécurité. Sans parler, du film Gentilly or not to be qui explique les risques d’être exposé à la radioactivité. Finalement, la semaine dernière Hydro-Québec a annoncé qu’il démantèlerait Gentilly-2. Par contre, ce ne sera pas avant 2060 que nous seront définitivement débarrassé de notre seule centrale nucléaire au Québec.

Selon moi, nous faisons face à un réel problème éthique. D’une part il est vrai que la décision du gouvernement fut un peu précipitée puisqu’elle fut prise dans ses premiers jours de mandat. Ainsi, le gouvernement n’a pas vraiment pris le temps de bien étudier le dossier. De plus, Mme St-Amand a marqué un point en disant que Pauline Marois s’est vantée tout au long de sa campagne d’être près des Québécois, d’être à l’écoute de la population, de défendre leurs intérêts etc. Sauf que dans cette histoire, elle n’a pas eu l’air de considérer ce que serait la perte de 800 emplois et n’a rien prévu pour tenter de les relocaliser dans d’autres entreprises de la région.

Toutefois, il a été exposé par plusieurs experts qu’une centrale nucléaire représentait de réels dangers pour la santé humaine. Dans le film Gentilly or not to be, il est dit qu’on ne devrait pas faire de l’agriculture dans un rayon de 100 kilomètres et qu’aucune femme enceinte ne devrait y vivre. Cependant, ce n’est pas le cas à Trois-Rivières. De plus, d’un point de vu strictement économique la fermeture est bien plus avantageuse puisqu’elle coûterait bien moins cher qu’une réfection. Sans parler des déchets nucléaires qui sont un réel problème de gestion. Cela prend des milliers d’années avant qu’ils ne se désintègrent et leur sécurité et leur enfouissement coûte très cher. J’approuve ici le commentaire de Jean-Martin Aussant qui dit que la première chose à faire pour facilité la gestion des déchets nucléaires est d’arrêter d’en produits plus.

J’opterais ici pour une logique utilitariste. Certes, il est dommage de sacrifier 800 emplois mais nous sauvons du même coup ces 800 personnes et des centaines d’autres Québécois. Premièrement, s’il y a un risque pour la santé, aussi minime soit-il, il n’y a pas de chance à prendre. La radioactivité peut créer des problèmes graves de santé et les gens de la région de Bécancour n’ont pas à courir ce risque tout simplement parce que leur maison est dans un rayon de 100 kilomètre autour de Gentilly-2. De plus, il est vrai que 800 personnes seront coupés de salaire, mais sinon tous les Québécois payeraient avec leur taxe et leur impôts pour la réfection alors que cet argent pourrait être mis ailleurs. Sans parler qu’au Québec nous sommes extrêmement chanceux d’avoir l’hydro-électricité accessible à tous et à un prix peu élevé. Alors, pourquoi courir des risques avec une centrale nucléaire alors que nous n’en avons pas besoin ?

Bref, cette décision n’est pas simple mais je crois que le Québec n’a pas besoin d’une centrale nucléaire. Ainsi, pour un avenir plus sain je crois Gentilly-2 devrait être fermée.






Une contravention méritée ou non?


Vous avez tous sans doute déjà vu un radar photo sur le bord de la route. Certains font attention pour ne pas se faire prendre tandis que d’autres usent de moyens plus insolites. Je vous parle ici du phénomène de la « doublette ». Qu’est-ce que c’est? C’est un individu qui place sur son véhicule une fausse plaque d’immatriculation qui est en fait la copie d’une vraie. De cette façon, le vrai propriétaire de la plaque reçoit les contraventions du fraudeur.

Le phénomène est récent et la Société de l’assurance automobile du Québec n’était pas au courant de cette pratique avant d’être informé par l’équipe de l’émission « La facture ». Il est donc de leur ressort de régler rapidement ce problème avant que ce soit un cas courant comme en France où les photos radars sont instaurées depuis déjà plusieurs années. 

Est-ce moral de copier une plaque d’immatriculation pour s’éviter des sanctions? Pour ma part, je crois que non. Nous sommes tous responsables de nos actes et si nous faisons le choix de ne pas suivre les limites de vitesse, il faut en accepter les conséquences. De plus, il est impensable qu’un honnête citoyen ait à payer pour les bêtises d’une autre personne. L’individu dont le numéro de plaque est copié doit d’ailleurs prouver qu’il n’est pas l’auteur des délits. Cette situation devient un fardeau émotionnel pour les conducteurs accusés à tort.

Sommes-nous maintenant devenus une société composée de gens qui n’assume pas leurs gestes? Oui nous sommes dans une société individualiste, mais de là à mettre une infraction de la route sur le dos de quelqu’un d’autre ce n’est pas un peu trop? Avons-nous encore une pensée collective en agissant de la sorte? Moi je crois que les gens qui posent de tels gestes ne réalisent pas tous les problèmes qu’ils peuvent causer autour d’eux. Je qualifie ce geste comme étant irréfléchie et complètement individualiste.


Pour plus de renseignements :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/10/23/003-facture-doublette-radars.shtml

Notre dépendance aux téléphones portables


Ce matin, à Deux filles le matin, les animatrices recevaient Bianca Gervais qui parlait de sa relation de dépendance à son téléphone cellulaire. En écoutant l’invité, je pouvais vraiment me retrouver dans ce qu’elle disait. Lorsque je n’ai pas mon cellulaire sur moi, ou même s’il n’a plus de batterie, je me sens vraiment perdue, confuse et pas en sécurité. En le disant, je me trouve vraiment pathétique de penser de cette manière, mais c’est plus fort que moi et je ne pense vraiment pas être la seule.

Notre téléphone cellulaire est ce qui nous permet de rester en contact avec tous les membres de notre famille, nos amis et nos collègues, et ce, où que nous soyons. Nous nous sentons en sécurité, car encore une fois, où que nous soyons, nous sommes à un appel d’appeler de l’aide. Cependant, les téléphones portables sont devenus beaucoup plus qu’un moyen de garder contact avec nos proches. Les téléphones intelligents nous donnent accès à Internet, nous permettent d’envoyer et de recevoir des photos et des dossiers, certains sont même équipés d’un GPS. Ils sont notre deuxième cerveau.

Je pense vraiment que la relation qui nous unit à notre téléphone cellulaire est malsaine. Ce sont eux qui nous contrôlent et non l’inverse. Combien de fois êtes-vous parti de la maison sans votre cellulaire? Et s’il vous arrive de l’oublier, retournez-vous le chercher? Lorsque vous dormez le soir, est-ce que vous l’éteignez?

Je pense que cette dépendance s’est créée à cause de la société dans laquelle on vit. Aujourd’hui, qui n’a pas de téléphone portable? Le chiffre doit être très bas. Nous avons choisi, en tant que société, d’accepter cette dépendance et de la banaliser. Le fait est que ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas acceptable d’aller manger au restaurant et de voir quatre personnes assises ensemble, mais toutes concentrées sur leur téléphone. Ce n’est pas acceptable d’aller à un spectacle et de voir la personne assise à ses côtés avoir les yeux rivés sur son cellulaire. Je pourrais citer des millions d’exemples pour vous montrer à quel point notre téléphone cellulaire prend une place très importante dans notre vie. C’est donc à nous de le réaliser et de faire des efforts pour reprendre le contrôle sur cette technologie.  

lundi 22 octobre 2012

Où en est l’égalité entre les sexes


Le mouvement « TDF » fait la une dans plusieurs médias ces jours-ci. Comme certains le savent, il s’agit d’hommes qui arborent fièrement différents éléments de référence au fait que les femmes sont « toutes des folles ». Une page Facebook avait d’ailleurs été créée où plusieurs centaines d’hommes avaient joint celle-ci. Bien que seulement une fraction des membres de cette communauté assumait avec engagement le TDF, les autres participaient tout de même au soulèvement du mouvement. Cela n’a pas pris de temps que les mouvements féministes et autres groupes de protections de la personne ont élaboré des tactiques afin de faire fermer la page Facebook et, donc, de calmer le jeu des partisans du TDF. Tentative réussie, le mouvement ne semble qu’être plus fort. Malheureusement, ce geste semble, pour certains, avoir confirmé que les femmes, dont les féministes, sont « toutes des folles ».

Ceci étant dit, je ne suis pas ici pour juger ni le mouvement TDF, ni le mouvement féministe ou quelconque regroupement partisan. Seulement, ces évènements me font réellement me questionner quant au rôle de l’égalité des sexes aujourd’hui. Autant nous sommes à une époque où les gens semblent plus ouverts sur le monde, sur les différences culturelles; une époque où les valeurs morales sont moins conservatrices, où les femmes gagnent en respect et en crédibilité, autant je constate qu’il y a encore des tensions entre les hommes et les femmes. Je constate encore certaines mentalités qui témoignent d’un certain dénigrement de la femme. Or, personnellement, je ne vois pas en quoi l’homme est meilleur que la femme. Au-delà de différences purement physiques, l’homme et la femme ne sont pas différents au plan psychologique.


Bref, je me questionne toujours sans trouver les réponses… Pourquoi, dans une société évoluée comme la nôtre, des tensions si grandes persistent-elles encore entre les hommes et les femmes?

Sources :
Boivin, Mathieu. 2012. « Des militants s'attaquent au groupe “Toutes des folles” ». Le Soleil, [En ligne], URL : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201210/22/01-4585699-des-militants-sattaquent-au-groupe-toutes-des-folles.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1. Consulté le 22 octobre 2012.